mercredi 29 juin 2011

Allaiter, c'était mon dada!

Aujourd'hui, j'ai décidé de te donner mon témoignage d'allaitement. Parce que pour moi, allaiter, c'était juste une évidence. Enceinte, je ne voyais pas comment j'aurais pu faire autrement. Heureusement, je me suis vite rendue compte -malgré le tout et le n'importe quoi que l'on peut entendre sur l'allaitement- qu'il y avait très peu de raisons -physiques- pour que ça ne fonctionne pas et que pour un bébé né à terme et en bonne santé, si on était bien informée et bien entourée (c'est la clef), il y avait peu de chance pour que je n'y arrive pas. Mon corps de maman était fait pour ça. Je ne voulais pas me passer de ce formidable moyen de nourrir/ rassurer / calmer mon premier bébé.

Enceinte, j'ai lu et relu "L'allaitement" du Dr Marie Thirion. Absolument tout y est expliqué. Il répondait à toutes mes questions, celles que je me posais, celles que je me suis posées après et même celles que je ne me posais pas. Comprendre comment fonctionne l'allaitement,est le meilleur moyen de surmonter les obstacles qui peuvent se présenter ou de savoir quoi répondre aux remarques plus ou moins désobligeantes ou encore reconnaître un médecin/sage-femme/puéricultrice qui n'y connaît que dalle.

J'ai accouché d'un bébé à terme (bien à terme même - J+4 o_O). Peu de temps après sa naissance, après s'être posé au creux de mes bras, tout contre moi, Crapouillette est venue tout naturellement prendre mon sein gauche (oui, oui, je me souviens). J'y étais arrivée! Mais c'était tellement simple et naturel que je ne sais comment j'aurais pu faire autrement.

Oui, t'as raison, celui-là c'est le droit, mais c'est pas moi!
La première nuit, j'ai gardé Crapouillette tout contre moi, elle se réveillait pour téter toutes les heures. Des tétées assez courtes, mais fréquentes. J'ai très peu dormi mais j'ai savouré cette victoire d'avoir enfin mon bébé dans les bras. J'ai eu ma montée de lait assez vite, à peine 48h après la naissance. Et puis, j'envoyais balader le personnel qui demandait de noter les horaires des tétées (j'ai que ça à faire peut-être? Elle tète quand elle a faim épicétout) - Je me contentait de leur dire qu'elle faisait bien pipi et caca après chaque tétée.

Les débuts
Les premières semaines, tout se déroule à merveille plus ou moins sans encombres. Le premier pic de croissance me fait un peu douter de ma capacité à pouvoir produire assez de lait pour Crapouillette,  mais je me dope à la tisane d'allaitement, et je continue d'allaiter à la demande et de faire confiance à mon bébé. Et surtout, j'avais connaissance de ce "phénomène": ces jours-ci, je suis épuisée, Crapouillette ne cesse de réclamer le sein, j'allaite toute la journée, je n'en peux plus - Ne t'en fais pas, dans un ou deux jours, elle reprendra un rythme beaucoup plus tranquille - et tes seins produiront la quantité réclamée par ta fille - Ouf". Elle grossit donc bien et régulièrement. On ne peut donc pas venir me dire qu'elle ne prend pas assez. Et contrairement à ce qu'on dit souvent sur les bébés allaités, elle fait ses nuits à un mois (Lucky me!) - [Non, faire ses nuits ou pas n'a rien à voir avec l'allaitement - d'ailleurs, maintenant qu'elle n'est plus allaitée, Crapouillette défait ses nuits ;)]. 
Elle tète beaucoup, souvent, de longues tétées... et moi, pendant ce temps, je me repose, je lis... Et je profite de mon congé pour participer aux réunions de la Leche League près de chez moi. J'y apprends beaucoup de choses, j'y vois des bébés et des bambins qui tètent et je me dis que non allaiter un bambin, c'est pas choquant en fait (dans ma famille, on allaite jusqu'à 6 mois pile - va savoir pourquoi).


Allaiter et travailler, oui madame!
Très vite (trop vite), vient le moment où je vais devoir retourner travailler. Je m'étais donné 3 mois minimum d'allaitement (ta mission, si tu l'acceptes...). Je ne me voyais pas arrêter, je ne me voyais pas retourner bosser non plus mais si en plus, je devais arrêter deux semaines avant pour lui donner des biberons de lait artificiel et me passer de ces moments-repas-tendres-câlins, je savais que j'allais déprimer à coup sûr.
Alors, je me suis lancée dans l'aventure maman-travaille-allaite-et-tire-allaite! J'ai loué un tire-lait électrique de compète Medela double-pompage à la pharmacie (remboursé par la sécu, et ouais!) - je tirais le matin, le midi et le soir (Crapouillette est une morfale) - et Crapouillette en avait pour la journée. Et mois j'avais le bonheur de partager ces moments fusionnels avec mon bébé, le matin, le soir, les week-ends et pendant les vacances. Pas besoin de sevrage pour ça, on a juste testé qu'elle voulait bien prendre le biberon avec le papa histoire de rassurer SuperNounou. Crapouillette, on t'explique: "Maman = Nichon / Papa et Nounou = Biberon - tu captes?".

Le mien, c'était celui-là - c'est la la dernière Rolls des tire-lait mais c'est pas mal!

Comme ça fonctionnait bien, on a continué. Au passage, je remercie Tommee Tippee et ses biberons Closer to Nature (avec la tétine 0 -débit ultra lent héhé) qui ont fait que Crapouillette soit passée si facilement et sans problèmes du bib' aux seins de mamans (je t'assure qu'on a testé un autre biberon juste une fois et qu'on n'a pas recommencé - Crapouillette ne savait plus téter après - il a fallu ruser je te le dis).
Je m'étais dis, au moins 6 mois au lait maternel exclusif histoire de suivre les recommandations de l'OMS. A 6 mois, comme Crapouillette commençait la diversification, j'ai un peu moins tiré mon lait - mais je devais quand même en fournir pas mal car la miss étant IPLV, elle ne mangeait pas ou peu de fromage et de yaourts (pas fan de la chèvre, la crapouillette). Et vers 9 mois, on a commencé l'allaitement mixte avec un lait artificiel adapté aux petits allergiques comme elle (pas beaucoup, mais de temps en temps, quand je ne parvenais pas à tirer assez de lait).

Quand elle a eu 11 mois, j'en ai eu marre de tirer mon lait. Je savais que mon allaitement allait avoir du mal à durer longtemps comme ça, mais je voulais être un peu plus "libre" et ça devenait une vraie contrainte. (le tire-lait, pas l'allaitement). Je me suis donc dit à ce moment là qu'on verrait bien ce que ça donnerait et combien de temps ça allait durer. En tous cas, je prenais toujours autant de plaisir à allaiter Mistinguette et elle aussi. Mais assez vite, elle s'est désintéressée du sein et préférait nettement le biberon, elle me le réclamait et se détournait du sein. Après avoir essayé quelques stratagèmes pour essayer de la faire revenir à la raison (héhé ;), je me suis résignée, alors qu'elle avait 13 mois à arrêter là notre aventure lactée. J'aurais voulu continuer plus longtemps mais mademoiselle en avait décidé autrement. Le sevrage (Argggh, je déteste ce mot) s'est fait tout en douceur, vraiment petit à petit, et ma production de lait s'est finalement arrêtée. Enfin presque, parce qu'encore aujourd'hui, je suis capable de faire perler une petite goutte de lait (je suis forte, hein?) - et j'aime bien - ça me rappelle des moments tendres et magiques.

Tiens, je n'ai pas du tout parlé de Papa-Nature dans cet article tu me diras. Avec lui, on a l'habitude de parler de NOTRE allaitement. Parce que oui, il a été partie prenante, oui il nous a soutenues Crapouillette et moi-même, oui il était présent, confiant, aimant et patient. Et oui, il n'a pas donné de biberon avant longtemps mais il fait plein d'autres choses avec Mistinguette...

Et toi, t'as allaité ton (tes) nain(s)?

Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 24 juin 2011

Allez, hop, au boulot la mère!

Aujourd'hui, je voulais te parler de ma reprise du travail. Bon, ça date pas d'hier, je te l'accorde, ça fait un an et demi pour tout te dire. Alors pourquoi je t'en parle maintenant? Déjà parce que je te l'ai pas encore raconté, et puis ensuite parce que ça continue de me hanter...et parce que j'ai pris du recul aussi.

Comme beaucoup de femmes, j'ai dû reprendre le travail. Ma puce avait alors 2 mois et 3 semaines. Une naissance après terme + un congé maternité très court (le même que les autres - trop court  quoi) font que je n'ai pas pu profiter très longtemps de ces longues journées à allaiter - ranger la maison - faire la lessive - ranger le linge ne rien faire d'autre que de m'occuper de mon petit bébé (haha, la blague). Et encore, j'ai pu gratter une semaine sinon je reprenais le boulot aux deux mois et demi de crapouillette. 


 En tous cas, cette reprise du travail, elle est arrivée trop tôt pour moi, je n'étais pas prête à laisser mon bébé, si vite, si tôt. Nous avions pourtant une nounou formidable, on avait confiance en elle et elle ne nous a pas déçue. A ce moment là, je n'avais pour ainsi dire pas le choix de retourner travailler à la fin de mon congé maternité (pour des raisons financières mais aussi pour des raisons plus propres à mon métier - une certaine pression du fait que j'avais participé au montage de la société dans laquelle je travaillais et que je m'étais engagée avant mon départ à revenir assumer les projets que j'avais débuté...). Mais aujourd'hui, quand j'y repense, je me dis que si c'était à refaire (ce que j'espère héhé), je crois que je ferais autrement.  Maintenant que je sais ce que ça me fait, à moi, de me séparer aussi tôt de l'être que j'ai mis au monde. Celui qu'on l'on veut garder tout contre soi. Celui qu'on a tellement l'impression d'abandonner quand on s'en va que ça nous tord le ventre. Je crois que je ferais en sorte de pouvoir prolonger ces quelques mois pour être toute à mon bébé, toute entière. En tous cas, je ferais en sorte de pouvoir être là, à la maison, pour donner les tétées, bercer, câliner, porter et encore porter (oui, bon, changer les couches, faire des areuh toussa).


Je n'ai pas beaucoup de regrets. Mais de ne pas avoir pu profiter comme je l'aurais souhaité des tous premiers mois de la vie de ma fille, je crois que ça sera toujours un petit regret quelque part.  Je me revois en train de déposer mon tout petit bébé chez la nounou. Heureusement que j'ai pu compenser ce manque en continuant d'allaiter Mistinguette tout en ayant repris le travail à temps complet. Les tétées du matin et du soir (et toutes les autres, incalculables, les week-ends et pendant les vacances), c'était ma bouée de secours à moi, ma façon de ne pas rompre ce lien si fort qu'il y avait avec ce bébé qui faisait encore partie de moi.

Aujourd'hui, je suis à mon compte, je suis une mom-preneur comme on dit sauf que mon entreprise n'a rien à voir avec la maternité ;) - J'ai choisi de travailler à temps partiel pour avoir mes mercredi avec ma fille pour profiter de plus de moments avec elle et la regarder grandir (ou plutôt courir, crier, pleurer, jouer, me bisouter, m'aimer...). C'est fou ce qu'on peut aimer ça, non?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

Un lieu d'éveil pour ton lutin!

Alors aujourd'hui je voudrais te parler d'un endroit que j'aime, et que beaucoup de parents comme moi adooorent: j'ai nommé la halte-garderie!

Ce lieu te permet à toi jeune (ou moins jeune) parent de laisser ton nain quelques heures par semaine à quelqu'un qui va (bien) s'en occuper à ta place et pour pas très cher en plus. Alors, je te vois venir, tu te dis, les HG, c'est bien pour les parents (les mamans hein disons le, le plus souvent) qui travaillent pas (ou en tous cas pas pour un patron mais juste pour leur famille, 24h/24h sans salaire et sans retraite) et qui veulent se débarrasser de leur progéniture quelques instants dans la semaine. Et bien je te dis oui - mais pas que.


D'abord, pour planter le décor, je voudrais te parler de ma première expérience de halte-garderie. Ca se passe au Mans, où nous habitions avant de déménager dans notre charmant village du Maine-et-Loire (Ah Le Mans, le pays des Rillettes mais pas que, pour des bons plans, vas voir ma copine Mamomans). 
Nous devions trouver un mode de garde de dépannage durant une semaine où notre Supernounou était en vacances. Superpapys et Supermamies n'étant pas disponibles, nous avons dû nous orienter vers la HG la plus proche. Laisse-moi te dire que j'en garde un très mauvais souvenir. 

 Le lieu: Une première pièce (le bureau de la directrice) avec le casier pour mettre les sacs donne directement sur le lieu de vie des enfants tout barriéré - bon, tout va bien, la zone est sécurisée. Le hic: un seul parent (et enfant) entre dans le bureau à la fois, les autres attendent dehors dans un couloir. La zone des enfants est réservée aux enfants et au personnel de la HG, les parents n'ont pas le droit d'y mettre les pieds sauf lors de la période d'adaptation. Donc quand t'emmènes ton liliputien, tu fais vite parce que t'as d'autres parents qui attendent derrière - un bisou et à tout à l'heure - pas le temps de traîner. Et une fois que la dame, elle a fermé la barrière, c'est terminé. Et quand tu vas le chercher (c'est le pire), c'est encore un par un - évidemment tous les parents  arrivent en même temps, il est presque 17h, tous les enfants sont énervés et attendent fermement leurs parents. Mais ils te voient à travers la porte vitrée, donc je te laisse imaginer dans quel brouhahas bordel se font les transmissions - tous les gamins qui pleurent - les uns parce qu'ils voient leur môôôman, les autres parce qu'elle n'est pas encore arrivée... Donc t'as des enfants, qui voient leur maman pendant 5 minutes sans pouvoir la serrer dans leurs bras et qui pleurent, qui pleurent... Je t'assure qu'à chaque fois que je suis allée récupérer ma puce, quasiment tous les enfants pleuraient. (Bon d'accord, ça chiale un gamin, mais là quand même!).

Le fonctionnement: t'as pas intérêt d'oublier quoi que ce soit pour ton enfant, parce qu'ils n'ont rien, mais à rien à disposition. Je veux dire, pas un gant, pas une serviette, pas une couche, pas un biberon ou une tasse. RIEN! Donc si t'oublies quoi que ce soit, patatras! La première fois que j'ai laissé ma fille durant deux heures, elle aurait dû prendre un biberon mais ils ne lui ont pas donné parce que j'avais bien laissé un biberon et du lait en poudre mais je n'avais pas mis d'eau dans le sac à langer (j'avais pourtant précisé que je lui donnais de l'eau du robinet). ;-(((

La directrice n'était pas désagréable, les deux puéricultrices étaient très sympathiques mais il y avait très peu d'activités proposées aux enfants. J'avais l'impression qu'on ne faisait que les surveiller. Et crapouillette ne marchait pas encore à l'époque (la plupart des enfants inscrits eux marchaient). Et quand j'arrivais, je la voyais toute seule dans son coin, pleurant parfois.



Tout ça pour dire que ça n'a pas duré longtemps, j'avais vraiment l'impression que Mistinguette ne s'y sentait pas bien, je culpabilisais beaucoup de l'y laisser, le climat n'était vraiment pas très agréable. Du coup, je l'ai laissée deux heures par ci, par là, mais je me suis débrouillée pour la garder avec moi le reste du temps. Tant pis, pour le boulot.

En arrivant dans notre nouveau petit village de 1600 âmes, Chouchou ayant quitté son job manceau,  Crapouillette était gardée par son pôpa au foyer (j'aime). Bien évidemment, il a vite essayé de trouver une solution pour avoir quelques heures de répit donner à sa fifille la possibilité de s'épanouir au côté d'autres nains (c'est mieux comme ça). C'est comme ça que nous avons découvert la Halte-Garderie Piccolo. Cette structure, je peux la citer, car elle est juste topissime! Elle est animée par une directrice  et des salariées dynamiques et investies dans le développement et le bien-être de nos enfants (houaou, on dirait une pub - non cet article n'est pas sponsorisé).
Elle est ouverte de 09h à 17h (tu noteras la possibilité de faire une journée complète) tous les jours de la semaine sauf le mercredi. Il y a 18 places le matin, 6 à midi, et 12 l'après-midi. A Piccolo (comme la flûte hein, on est dans le Layon mais quand même!), c'est une association de parents (dont moi, maintenant) qui mène la barque, largement soutenue il faut le dire par la commune et la communauté de communes. 

Laisse-moi t'affirmer qu'à Piccolo, Crapouillette elle a envie d'y aller et elle a pas envie d'en revenir. J'ai rarement vu des enfants pleurer quand c'est "l'heure des mamans" et les enfants y sont tellement bien que le taux de remplissage est maximum, et que les parents n'hésitent pas à y déposer leurs nains des demi-journées ou des journées complètes - même ceux qui vont chez des ass'mat' comme Crapouillette continuent souvent à y aller quelques heures par semaine (tous les lundis matin pour la mienne). Il y a toutes sortes d'activités organisées au sein de la structure voire parfois en dehors (piscine / contes / Eveil musical / visites de fermes et autres joyeusetés de nains). Il va sans dire que l'espace des enfants est accessible aux parents, que l'on peut rentrer et aller serrer son nain tout contre son coeur (que lui il te calcule même pas parce qu'il est trop concentré sur son puzzle là). Et quand tu arrives, on te raconte en détail comment se sont passées ces quelques heures sans toi et des fois tu repars même avec une œuvre d'art.



Ah oui, et j'adore le petit rituel du matin une fois que tous les nains sont arrivés. Ils vont tous s'assoir dans le coin lecture en cercle et démarre le "bonjour" en chanson, où chacun cite (ou se fait citer) son prénom en chantant. Et ça continue par des chansons mimées, animées auxquelles les enfants participent (y a même un atelier chansons de Piccolo pour les parents organisé une fois dans l'année pour que tu puisses toi aussi chanter avec ton nain en faisant plein de grands gestes). Et puis il y a aussi le spectacle de Noël organisé par les parents et puis le pique-nique de fin d'année scolaire pour réunir tout le monde autour d'un moment convivial.

J'ai un nom, un prénom, deux yeux, un nez, un menton...

Donc je crois que Piccolo, c'est plus qu'une garderie, c'est une véritable structure d'accueil et d'éveil pour la petite enfance qui implique aussi les parents et moi j'aime!

NB: les couches lavables sont acceptées! C'est loin d'être le cas pour toutes les lieux d'accueil petite-enfance.


Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 23 juin 2011

C'est NOTRE fille, banane!

Comme ce soir, je suis un peu grippée (oui, au début de l'été - je sais c'est la loose / et oui le jour de ma fête et - merci d'y avoir pensé) et que Bébé-Nature a bien voulu se coucher relativement tôt grâce à Papa-Nature (des fois, c'est comme ça, avec moi impossible pour elle de dormir, elle veut pas, elle veut pas, elle veut pas - mais quand son père décide d'aller la coucher, elle râle un peu pour que je la garde avec moi et puis elle va se coucher sagement - va comprendre), j'ai décidé de ME mettre au lit, au chaud, avec une tablette de chocolat (oui, oui) et de bloguer. Enfin, depuis tout à l'heure, je fais le tour des blogs des copinautes et j'écris pas une ligne. Et puis un article de Mum-Addict m'a donné envie de vous raconter une anecdote.
Alors qu'on s'apprêtait à prendre l'avion pour la Réunion (oui, l'île, je sais on a de la chance) - on était dans la file d'attente du check-in (yeah, l'embarquement si tu préfères) - moi avec bébé-nature sur le dos en bb-taï ;) et papa-nature.


Là, une personne vient contrôler les passeports.Bon, d'accord, on est jeunes, on est beaux, toussa. Elle nous regarde, moi, lui, et crapouillette. Et là, elle nous dit:
- vous avez l’autorisation des parents?
- Euhhh, …?
- Pour sortir l’enfant du territoire?
- (Regard noir - ultra noir). C’est NOTRE fille, banane!
Non mais je te jure!



Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 20 juin 2011

Question(s) d'éducation!

Alors aujourd'hui, je vais te parler d'éducation. Non pas que je sois spécialiste en la matière, loin de là mon ami(e). Je voulais te parler d'éducation simplement parce qu'en tant que parents, on y est confrontés tous les jours à cette question: comment accompagner au mieux nos enfants? Comment réagir à leurs caprices comportements? comment comprendre et décoder leurs émotions?
Je vais te donner mon humble avis cher lecteur, et je serais bien curieuse de connaître le tien. Parce qu'en la matière, il y a mille manières de faire. Mais il y en a quand même des manières qui me laissent pantoise.

L'éducation, quel sujet épineux me diras-tu. Et tu aurais raison! Tu as déjà essayé d'en parler avec ta famille, tes amis, les autres parents que tu rencontres? C'est plus que difficile, surtout lorsque tu vois un comportement que tu ne cautionnes pas (celui des parents généralement), surtout lorsque tu te dis "je ne ferais pas comme ça et je ne crois que ce parent ait raison de réagir comme ça". Mais de quel droit tu irais lui en parler? Pourquoi ta manière de faire serait plus légitime que la sienne? Et toi, aimerais-tu que l'on vienne remettre en cause ta façon de faire surtout dans un moment où tu es énervé(e), excédé(e), dépassé(e) parfois?

Je ne suis pas là pour critiquer les autres façons de faire mais je vous parler des choix que l'on a fait, moi et môôsieur, pour notre famille. Ou du moins, ce qu'on essaie de mettre en place. Parce que pour l'instant, c'est facile, tu me diras, elle n'a que 21 mois, elle va encore t'en faire voir de toutes les couleurs - tu verras quand elle aura 12 ans - OK, j'ai le temps de voir venir. Mais tout de même, les jalons se posent dès la naissance de nos enfants, les bonnes habitudes (les nôtres, celles des parents) se prennent tôt!

Depuis ma grossesse, je savais que j'allais me poser mille questions sur l'éducation de ma progéniture. Je n'avais pas encore d'idées arrêtées, mais j'étais absolument certaine d'une chose: je voulais pour mon enfant, mettre en place une éducation qui soit la plus respectueuse possible d'elle-même en tant qu'être humain. Je savais que je voulais tout faire pour l'accompagner afin qu'elle soit la plus équilibrée et heureuse possible. Et surtout que jamais elle ne puisse douter de l'amour que nous lui portons.

Et je pensais que cette relation devait d'instaurer dès la naissance de notre crapouillette, voire même avant. D'instinct, nous lui avons toujours parlé, expliqué tout ce que nous faisions, ce que nous allions faire. Nous lui demandions toujours son avis avant de lui faire quoi que ce soit. "Tu veux bien t'allonger pour que l'on change ta couche ma puce?" - "Tu veux bien que je te déshabille pour aller dans ton bain mon bébé?" - Pour nous, le respect de notre enfant commençait dès son plus jeune âge.

Je savais aussi que j'allais avoir besoin de m'inspirer de lectures pour me rassurer dans mon instinct, pour m'aider à accompagner mon enfant. J'ai peu de repères par rapport à ma propre éducation. Elle m'aura surtout appris ce que je ne voulais pas reproduire. Je savais donc ce que je ne voulais pas: je ne voulais pas de fessées, de tapes ou tout autre châtiment corporel; je ne voulais pas d'éducation "militaire" où l'enfant doit obéir au doigt et à l'oeil juste parce qu'il est l'enfant et nous l'adulte (le concept même d'obéissance me dépasse à vrai dire), je ne voulais évidemment pas d'humiliations, de brimades; je voulais éviter les cris à tout prix. Plus tard, au fil de mes lectures, j'ai été rassurée en apprenant que l'on pouvait tout à fait se passer de punitions ainsi que de récompenses. Et j'ai su que c'était dans cette voie que je voulais aller avec ma famille: accompagner nos enfants de façon respectueuse et non-violente.

Attention, je t'arrête tout de suite cher lecteur. Il ne s'agit en aucun cas d'une éducation permissive ou laxiste. Au contraire. Un enfant a besoin d'un cadre, de repères rassurants, il a besoin de savoir où sont les limites.
Il est normal qu'il chercher à tester ces limites, qu'il veuille les dépasser. Et il est tout aussi normal que nous, parents, nous tenions fermement à les lui rappeler.

Le livre "Poser des limites à son enfant et le respecter" de Catherine Dumonteil-Kremer m'a fait comprendre beaucoup de choses sur ce point. Elle explique par des cas concrets, les solutions de communication que l'on peut mettre en place avec son enfant pour faire respecter ces limites.
Présentation de l'auteur: L'auteur vous propose ici une approche qui se base sur l'écoute des besoins de votre enfant, de ses émotions et réactions. Mais être dans cette démarche ne signifie nullement supprimer toutes les limites à son enfant.   Par ses nombreux exercices, jeux et situations pratiques, ce petit livre vous apportera souvent l'occasion de trouver des solutions, ludiques et enrichissantes, pour maintenir la qualité du dialogue et de gérer la relation aux tentatives de votre enfant faces aux limites imposées ou naturelles."




La question de la fessée et autres châtiments corporels: 
Les fessées, claques, gifles, tapes ou tout autre châtiment sont totalement proscrits chez nous. Je suis totalement d'accord (et Chouchou aussi) avec tous les experts qui disent qu'une fessée vient simplement du manque de contrôle de l'adulte. L'adulte est dépassé par la situation et n'a d'autre "réflexe" que de frapper pour exprimer sa colère, son mécontentement. Et c'est très certainement une solution de "facilité". Oui, c'est certainement plus simple de mettre une claque pour couper court à une colère d'un enfant ou de l'envoyer dans sa chambre pour ne pas l'entendre mais ça ne résout en rien le problème de l'enfant qui est en proie à un surcroît d'émotions qu'il ne peut contrôler. Dans cette situation, l'enfant a besoin d'être contenu tendrement mais fermement, il a besoin de contact avec le parent ou l'adulte, il a besoin d'être entendu, écouté, compris.

Ce n'est qu'un exemple. Mais dans tous les cas, comment expliquer à un enfant que l'adulte peut le frapper, mais que lui ne doit pas frapper. Comment expliquez-vous qu'on ait encore le droit de frapper ses enfants, mais pas son conjoint, ses collègues et les autres adultes? Comment aider notre enfant à devenir une personne équilibrée si on la fragilise à ce point? Si on nie son humanité, si on bafoue ses droits, si on réduit à néant son estime de lui et sa confiance en lui? Certes, une éducation violente peut être efficace et "porter ses fruits" comme on dit, mais avec quelles conséquences sur nos enfants? Veut-on que nos enfants obéissent aux règles parce qu'ils ont peur de nous ou parce qu'ils auront compris pourquoi appliquer telle règle? Veut-on en faire des moutons obéissants sans se poser de questions ou des êtres humains doués d'esprit critique? Pour moi, la réponse est claire...

Alors, on entend souvent, une fois de temps en temps, ce n'est pas grave? il n'y a pas mort d'homme. Certes, mais ce sera toujours une preuve de l'échec de l'adulte à avoir su réagir intelligemment et à trouver la solution adéquate au problème de l'enfant. Je ne jette pas la pierre aux parents qui de temps à autre ont déjà frappé leurs enfants. Mais j'aimerais beaucoup les inviter à prendre le temps de réfléchir à d'autres solutions, et à une meilleure communication avec leur enfant.

Il va sans dire que je suis pour l'interdiction de la fessée par une loi. Pour protéger les enfants. Pour que les parents se rendent compte de la gravité de leurs actes. Certes, il y a un pas entre les fessées et la maltraitance. Mais il y a un pas que certains parents franchissent facilement, peut-être malgré eux. Et pour un enfant, comment lui même peut-il savoir s'il est maltraité? Où est la limite? 

Eduquer sans punitions ni récompenses:
A vrai dire, je n'avais pas pensé que c'était possible avant d'écouter des témoignages de parents qui avaient fait ce choix, et avant de lire certains ouvrages traitant de ce sujet et donnant des alternatives. Pour moi, la punition était presque un passage obligé, c'était banal. La récompense, je savais déjà que cela ne faisait pas partie de mes principes éducatifs. Cela ne l'était pas non plus pour mes parents. Je n'ai jamais compris que des parents offrent à leurs enfants des cadeaux quand ils avaient de bonnes notes! Alors quoi, une bonne note = un cadeau, une très bonne note = un très gros cadeau? - Et plus encore que la récompense elle-même, c'est la promesse de récompense qui me gêne. Si tu travailles bien à l'école, tu auras une console de jeux. On apprend donc aux enfants qu'il faut travailler à l'école pour avoir des cadeaux? Je trouve que la récompense pousse à faire des choses pour de mauvaises raisons. Et je préfère que mon enfant soit motivé à bien travailler à l'école pour d'autres raisons, qu'il découvre le plaisir d'apprendre, et qu'il prenne conscience de l'importance de l'école pour être maître de ce qu'il voudra devenir plus tard.
J'ai pris conscience de l'absurdité des punitions. Au même titre que la récompense, elle pousse à faire des choses pour de mauvaises raisons. On dit parfois que c'est pour marquer le coup, pour qu'il s'en rapelle... N'y a-t-il pas d'autres moyens? Plus que la punition, je préfère le concept de réparation. Tu as fait du mal à quelqu'un, tu vas t'excuser et tu essaies de réparer ce que tu as cassé. A quoi bon interdire à son grand de 10 ans d'aller au foot, ou de regarder la tv pendant 1 semaine? Surtout que la plupart du temps, on émet des punitions trop dures que l'on ne tient pas - la vertu éducative est donc complètement délitée.  Je ne sais pas encore si l'on se tiendra tout le temps à ce principe, peut-être que parfois nous ne trouverons pas d'autre solution que celle de punir. Mais nous ferons tout pour trouver d'autres solutions, pour tenter de comprendre et pour privilégier la communication et la réparation dans la mesure du possible.



A 21 mois, je ne considère pas que ma fille fasse des bêtises. Elle découvre, elle explore, elle teste, oui. Et quand ce qu'elle fait ne correspond pas aux attentes que nous avons, nous adultes, nous lui expliquons pourquoi et en fonction de ses capacités, nous l'incitons à "réparer". Elle a été cherché un paquet de thé et l'a renversé par terre. Patatras! Ni une, ni deux, j'ai pris la pelle et la balayette et lui ai montré comment nettoyer, elle n'y arrivait pas très bien mais l'intention était bien là. Elle acompris qu'elle ne devait pas le faire (ce qui ne l'empêchera peut-être pas de recommencer plus tard - mais elle demandera peut-être d'elle-même la balayette pour nettoyer). On n'aurait pas idée d'engueuler ou de frapper, ou d'envoyer dans une pièce à l'écart un invité qui a cassé un verre? Et bien, avec mon enfant, ce sera la même chose. Ne t'inquiète pas mon amour, ce n'est pas grave et ça arrive. Mais il faut faire très attention avec les choses en verre, elles se cassent facilement.

On est aussi beaucoup plus sereins quand l'on comprend pourquoi notre enfant a tel comportement. Les parents qui réagissent avec excès peuvent avoir l'impression que leur enfant les manipule, qu'il veut les faire enrager, qu'il le fait exprès, etc. Il est donc intéressant de se rendre compte que certains comportements sont tout à fait normaux à cet âge-là, que TOUS les enfants passent par cette étape. Qu'ils ne le font pas contre nous, mais qu'ils ont besoin de le faire pour grandir, pour avancer, pour tester et pour qu'on leur répète encore et encore que non, il ne faut pas faire ci ou ça.

Quelqu'un me racontait l'autre jour que son enfant avait été mordu par un autre chez la nounou, très fortement, au visage. Bien sûr, ça a énervé cette maman, qui aimerait que son enfant se fasse martyrisé par un autre? Elle a ensuite relativisé et s'est dit qu'elle aussi aurait pu se retrouvé dans la situation de la maman de l'enfant qui mord. Elle s'est dit que cet enfant avait besoin d'être aidé et compris. Le soir, la maman du petit garçon l'a appelé et s'est confondu en excuses suite au comportement de son fils. Elle lui a dit de ne pas s'inquiéter, qu'il était puni dans sa chambre depuis deux heures (il a deux ans) et que son père l'avait mordu pour lui faire comprendre... Aoutch. Pour moi, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Cet enfant a sûrement besoin d'être entendu, écouté, compris. Et on ajoute de la souffrance à sa souffrance. Aïe.


Le dernier livre d'Isabelle Filliozat donne beaucoup d'exemples concrets quant à des manières de réagir face à tel ou tel comportement de l'enfant de 1 à 5 ans. Il donne à réfléchir et à prendre du recul sur nos propres manières de faire. Et je pense que le plus important est là: savoir prendre du recul et se remettre en question.

Présentation de l'auteur:  Les parents ont tendance à interpréter les comportements excessifs ou énervants des bambins comme des manifestations d’opposition, de mauvaise volonté, d’insolence. D’autres se culpabilisent et cherchent le traumatisme. Et s’il y avait d’autres causes ? Les récentes découvertes de la neurophysiologie et de la psychologie expérimentale éclairent d’un jour nouveau ces comportements exaspérants.


Dans notre petite famille, nous essayons donc toujours de privilégier, l'écoute attentive de l'enfant, l'explication, la compréhension des émotions et sentiments, l'échange. Nous essayons d'inculquer des règles, de poser des limites de façon respectueuse et non-violente. Nous n'avons pas de solution à tout et nous ne savons pas encore nous allons réagir face à des situations qui nous dépasseront sûrement quand notre enfant grandira. Mais nous avons posé les bases de notre communication avec notre enfant. Nous souhaitons qu'elle grandisse avec un sentiment de sécurité permanent, qu'elle soit rassurée sur l'amour qu'on lui porte.

Aide-moi à grandir...

Internet regorge de lien où vous pourrez trouver de l'info, du soutien pour comprendre et appliquer à la maison les principes d'une éducation  non-violente et respectueuse.  Et n'hésitez pas à me faire de votre propre expérience!


Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 14 juin 2011

Le retour de week-end de la famille Boulet

La famille Boulet revient du week-end à la mer. Je précise que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite. 
PapaBoulet, MamanBoulet et BébéBoulet embarquent donc pour un périple en voiture d'environ 5 heures. Départ: 18h. Jusque là, c'est ce qui était prévu. Ouf, pas un seul embouteillage ou ralentissement malgré une fin de week-end de la pentecôte, le mauvais temps de fin de matinée aura convaincu les vacanciers de partir plus tôt. Bien leur en a pris de rester, puisque le soleil s'est repointé à l'heure de la sieste... Enfin, la sieste, z'auraient pu appeler ça une sieste si BébéBoulet avait bien voulu dormir... Il dormira dans la voiture, spa grave. PapaBoulet, lui, pendant ce temps est parti se prendre quelques vagues dans la gueule. Après une cascade dans l'escalier pour BébéBoulet, toute la famille est prête à partir. Supermamy nous a même préparé de quoi nous restaurer sur la route et SuperPapy a même nettoyé le pare-brise de la "tatur". Et BébéBoulet mangera un petit pot pour une fois. Allez, c'est parti. BébéBoulet s'endort, c'est parti pour deux heures tranquilles. Vers 20 heures, pause pipi-dîner sur une aire d'autoroute, BébéBoulet vient de s'empiffrer d'au moins 3 "ato o ocola" mais je t'assure quand BébéBoulet hurle dans la voiture pour avoir ses putains de gâteaux, ba tu finis par lui donner pour avoir la paix. MamanBoulet réalise qu'ils ont oublié de prendre des couverts et que la salade niçoise au thon devra être remplacée par des sandwiches d'autoroute. Blurp. MamanBoulet commence à faire la gueule tête. Heureusement, la chaleureuse station est équipée d'un micro-ondes pour réchauffer le mouliné de légumes de BébéBoulet. Par contre, pas un endroit pour poser les fesses de la famille Boulet pour bouffer tranquille. Ou alors, si tiens, un coin d'herbe entre la pompe à essence et la citerne de gaz. Reblurp. 
En voiture les boulets, on va manger ailleurs. Re-équipage de BébéBoulet dans son siège qui veut pas partir bien sûr - explications - démarrage - et re-pause 20 minutes plus tard sur une aire équipée d'un coin de pelouse et de bancs dégueulasses (bon MamanBoulet, arrête de te plaindre). Une petite couverture sous les fesses de maman et BébéBoulet et hop. Tiens BébéBoulet, ton petit pot, hummm. Tiens, PapaBoulet vient d'ouvrir un paquet de chips, merci PapaBoulet, t'as gagné maintenant BébéBoulet, c'est les chips qu'il veut. Ben tiens, BébéBoulet, prends ta dose de sel pour la semaine (enfin pour la semaine prochaine, parce que pendant le week-end, t'as déjà pris ta dose pour cette semaine avec les gâteaux apéro). Bon, c'est fini maintenant, BébéBoulet, viens manger ton petit pot. 
Après quelques cuillérées, voilà pô que BébéBoulet fait tomber le petit pot sur le pantalon de MamanBoulet et par terre. Non BébéBoulet, on ne ramasse pas, c'est perdu. Y en reste un fond dans le pot, t'en veux? Nan. Tu veux une pomme? Nan - Tu veux une banane? Nan - Bas vas-y, te gêne pas, mange mon jambon du sandouiche d'autoroute. Et pi tiens vas-y, finis-le, au point où on en est. 

On rependra les bonnes habitudes demain va.



Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 8 juin 2011

Coup de gueule: C'est ça le féminisme (bordel)???

Une fois n'est pas coutume, je vais pousser un coup de gueule! Il y aurait plein de raisons à cela, il y en a tous les jours. Aujourd'hui, ce qui m'intéresse ce sont les débats qui font rage sur le net autour du "maternage" et du "féminisme" comme si l'un et l'autre étaient opposés. Je voudrais surtout parler d'UNE certaine vision du féminisme (porté par Elizabeth Badinter notamment pour ne citer qu'elle) qui consiste à penser que la femme doit être l'égale absolue de l'homme en niant tout ce qui fait d'elle une femme justement (je reviendrai sur le maternage). C'est à cette vision que je m'oppose. Je n'ai pas lu son dernier ouvrage, ni les autres, je l'ai entendue, elle et tous ses portes-paroles, à la radio, lue dans la presse et sur internet. Elle et ses acolytes partent du principe selon lequel la femme veut et doit être aussi compétitive que l'homme et que pour cela, elle se doit de faire des sacrifices, au nom du féminisme et de l'égalité homme /femme.  Certes, toutes les femmes ne sont pas mères et toutes ne veulent pas le devenir. Mais pour celles qui veulent assumer leur  féminité et leur rôle de femme et de mère dans la société, que disent ces soit-disant féministes? Qu'au nom de cette égalité hommes/femmes, cette dernière ne doit pas céder aux sirènes du maternage. Non, non, LIBERATION de la femme, tu m'entends!

Alors, tu ne materneras point:
 - Tu reprendras le travail au plus vite après la naissance de ton rejeton (Allez au boulot!) et quand tu reviens, tu assumeras sans broncher les "Alors, c'était bien les vacances, t'as bien profité? - 4 mois c'est royal, non"?" - Euhhh t'as vu ma gueule là? - Et je te rappelle que je viens de laisser la prunelle de mes yeux à une nana que je connais à peine!
Ouahou t'as retrouvé ta ligne?

- Tu ne cèderas point à la pression pro-allaitement: ba oui, le papa doit s'occuper de l'enfant autant que la maman, et puis je te rappelle que maman doit repartir travailler très vite et autant que papa - c'est pas un gnome de 3 mois qui va m'empêcher d'assister à la réunion marketing du mardi soir à 19h- [Je répète ne pas céder à la secte au LOBBY Pro-Allaitement - c'est vrai qu'ils ont plein de choses à vendre - contrairement à Ga**ia qui est simplement une aide à la libération de la femme vois-tu.]
- Tu donneras des petits pots à ton marmot - le fait maison c'est pour les femmes au foyer (les glandeuses qui profitent du travail de leur mari).
 - Tu ne retourneras point en arrière: les couches lavables nous font revenir à l'époque de nos arrière-grands-mères, c'est rétrograde. Je te rappelle que la couche jetable était une révolution dans le processus de libération de la femme. (Je dois te rappeler que de nos jours - en tous cas chez moi- l'Homme s'occupe aussi du linge à laver?).
- Tu ne porteras point - Ton gnome doit s'habituer à vivre sans toi et loin de toi, pas question de l'habituer à ton contact (tiens, c'est valable pour l'allaitement ça) - La poussette est parfaite: plus chère, plus encombrante et tellement plus pratique dans les transports en commun, c'est bien connu.

Bref, je caricature mais c'est ce qu'on entend... Donc être féministe, c'est ça, c'est vouloir être l'exacte copie de l'homme??? Pas pour moi.
Pour moi, être féministe, c'est lutter pour que la société nous prenne en compte en tant que femmes, avec nos spécificités! Oui, nous portons nos enfants et les mettons au monde. Nous sommes des femmes, bordel! Nous sommes forcément différentes des hommes. Et la société doit prendre en compte et valoriser ces différences! C'est le monde du travail qui doit s'adapter aux femmes et non l'inverse.

Il devrait y avoir une pièce qui ferme à clé pour permettre à chaque maman qui le souhaite,  de tirer son lait - avec un frigo à disposition - dans chaque entreprise! Quand je pense que certaines sont obligées de le faire dans les toilettes (soit le pire endroit pour tirer son lait - bonjour l'hygiène) ou "choisissent" de ne pas le faire parce qu'elles n'en ont simplement pas la possibilité.
Il y a tant de choses à faire pour assurer l'égalité homme/femme dans l'entreprise mais il y a surtout tant à faire pour que les femmes qui deviennent mères aient réellement la possibilité de choisir ce qu'il y a de mieux pour elles, leur famille, leurs enfants.

Le maternage maintenant. Quel grand mot. C'est une grande case, une case dans laquelle on met les parents  (mamans ET papas - on peut dire "parentage" non?) qui choisissent en vrac: d'allaiter, de porter leur enfant, de co-dodoter, d'accompagner leur enfant de façon non violente, etc. Bref, toutes celles et ceux qui décident d'écouter avant tout leur cœur, leur instinct de mère (et de père) et de faire avec leurs enfants de la façon la plus "naturelle" possible. Celles qui font fi des "Laisse le pleurer - pose le par terre - ne le prend pas dans tes bras - montre lui qui commande" et autres préceptes d'un autre âge.
Elles le font pour la plupart sans pour autant juger ou critiquer les pratiques des autres, elles le font pour elles et pour leur famille - point.
Ah les douces tétées...

Mais quand parfois au "hasard" de mes lectures sur le net ou sur d'autres médias, j'entends que les "maternantes" sont des esclaves de leurs enfants, que ce sont des bobos hippies mères au foyer, qu'elles suivent une mode écolo-bobo, et qu'elles sont anti-féministes - et ben franchement, ça a tendance à m'énerver.

En quoi se simplifier la vie, penser un peu à la planète et vouloir le meilleur pour son enfant serait une aliénation de la femme? Parce que dans le maternage, il y a tout ça. Et si c'est ça être l'aliénation, et ben je veux bien être aliénée.

Bref, je ne crois pas que s'assumer en tant que femme, en tant que mère et accepter que nous ne sommes pas comme les hommes - soit anti-féministe, bien au contraire. A mon avis, nous sommes nombreuses à être "maternantes" et à avoir un homme à la maison qui est aussi "paternant" que nous. Et tiens, une petite pensée aux mamans solos qui assument tous ces rôles toutes seules.

Edit du 09 juin 2011 - 10H40:
Je précise que j'ai allaité 13 mois en ayant repris le travail à temps plein quand crapouillette avait 2 mois et 3 semaines avec des déplacements à 100km de chez moi tous les deux jours. Et vous croyez que j'aurais fait ça pour suivre une mode ou un diktat? Non. Je l'ai fait parce que j'en avais envie, parce que j'en avais besoin et parce que selon moi ma fille en avait besoin. Et je suis sûre que l'allaitement m'a aidée à combler un peu ce manque, ce vide de son enfant, cette douleur de la séparation que l'on peut ressentir lorsque l'on reprend le travail aussi tôt. Cette douce tétée de retrouvailles le soir était notre réconfort à toutes les deux et je ne l'aurais manquée pour rien au monde <3.


Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 3 juin 2011

Coup de coeur: la boutique "Comptes de fées" à Angers (et autres trésors de la Doutre)

Mercredi dernier, me voilà partie en vadrouille à la ville avec crapouillette bien décidée à faire de bonnes affaires. En me baladant du côté du "Quai", complexe (hautement) culturel angevin, je m'étais déjà arrêtée devant la jolie devanture de ce magasin situé dans le quartier de la Doutre à des heures où bien évidemment il était fermé (les pestacles hautement culturels ayant plutôt lieu à l'heure où nos monstres enfants se couchent sont censés être couchés). 

"Comptes de fées", une boutique de vêtement pour enfants, de jouets, de jeux et de matériel de puériculture, le tout... d'occasion! Car c'est bien là qu'est le bon plan, tous ces articles, vois-tu, ont déjà été utilisés par d'autres mamans, papas, et liliputiens avant toi! Ils sont donc (beaucoup) moins chers et toi tu donnes une deuxième vie à ces articles tout en préservant (un peu) ton compte en banque. Mais ce n'est pas tout! En effet, en plus de tout ça, ces articles sont jolis! Et oui, car la gentille personne qui est derrière tout ça (une indiscrétion me fait dire qu'elle s'appelle Emeline... mais chuuut) met un point d'honneur à ce que les vêtements et objets déposés par les propriétaires de gnomes soient en parfait état, lavés, repassés et à la mode! Point de vieilleries portés par ta grand-mère ou de jouets brinquebalants! 
Résultat, après à peine 20 minutes de farfouillage dans la boutique ("quand un gnome a faim - magne toi le train") et un peu de papotage avec la dame, je suis repartie avec neufs très jolis vêtements (pas neufs) pour ma liliputienne, le tout pout 40€ (des robes, jupes, ensembles, hauts...). Pas mal non?

J'ai particulièrement aimé:
- Le coin jeux aménagé pour les enfants pour pouvoir faire ton choix sans gnome dans les pattes.
- La décoration de la boutique: c'est décoré avec goût, avec soin, c'est frais, c'est coloré, c'est zooooli, je te dis.
- La qualité des articles vendus: impeccables et récents.

J'aime moins:
- La boutique va très bientôt devoir fermer... pour réouvrir quelques rues plus loin à la rentrée (si tout va bien). Souhaitons à Emeline de trouver un nouveau local aussi spacieux et agréable que le précédent.
Tu peux quand même y faire un tour jusqu'à fin juillet à cette adresse:

Comptes De Fées
3 Rue Tharreau
49100 Angers
02 41 43 29 19


Le local est trouvé et Emeline a bien investi sa nouvelle boutique qui (ça ne s'invente pas) est désormais située la place de Nateralis soit:

 Comptes De Fées - 50, Bd Henri Arnauld - 49100 ANGERS - 02 41 43 29 19

Et puisque tu es dans la Doutre, je te conseille également d'aller faire un tour au magasin NATERALIS (qui fera certainement l'objet d'un autre article) situé une rue plus loin [il a donc lui aussi déménagé et se situé désormais dans la zone industrielle de Beaucouzé] : tu y trouveras entre autres des couches lavables et accessoires (Hamacs, Popolini, principalement), des écharpes de portage (y a même la JPMBB!!!) et porte-bébés physiologiques, des jeux et jouets écologiques sans dangers pour tes gnomes (auxquels les-dits gnomes n'ont pas le droit de toucher - là je te rassure, c'est juste mission impossible - un petit coin jeux serait donc le bienvenu pour pouvoir parcourir cette boutique en toute quiétude), des vêtements pour enfants, femmes enceintes et allaitantes (que je n'ai pas eu le temps de regarder pour la raison située plus haut) mais également des meubles et objets de décorations écologiques et éthiques. Plus d'infos par .
Si tu passes devant, tu t'arrêtes
 Des ateliers sont aussi proposés à la boutique: des Art'eliers parents/enfants avec ma copine Martine, du massage bébé, du portage, de la réflexologie, des ateliers Montessori, du chant prénatal entre autres! Toutes les infos, les tarifs et les dates par ici.
Il y a aussi des formules très intéressantes de location de couches lavables, n'hésite pas à demander à Erika de t'expliquer tout ça. On en reparle prochainement je pense, en attendant, tu peux te renseigner par là-bas.


Nateralis
50, Bd Henri Arnauld 49100 ANGERS
19, Avenue de la Fontaine - 49070 BEAUCOUZE (dans les mêmes locaux que les Matériaux Verts)
Tel : 0241738623
Horaires : Du Mardi au Jeudi 10h30-12h30 14h30 19h Vendredi 14h30 19h Samedi 11h 19h

Et comme c'est un quartier truffé de bonnes adresses (je peux pas toutes te les citer ou alors j'écris un bouquin - mais faut m'aider là), tu peux aussi te balader sur le front de Maine et puis t'arrêter à la boulangerie "Pain et levain" dans laquelle le fournil est situé en vitrine, et qui fait d'excellents produits: je te conseille de prendre une quiche aux légumes (1,80€) pour ton repas de midi avec un petit cookie en dessert à 0,90€ (tu prends la même chose pour tes gnomes) et tu files quelques pas plus loin siffloter un Perrier (2,50€) sur la terrasse de la "Descente de la Marine" qui donne sur le petit port.
Donc là en face, t'as vue sur le château... C'est juste la classe, je te dis! (Si t'oublies le nain qui court sur la terrasse et qu'il faut sans cesse aller rechercher "Viens ici, je te dis").
Là, c'est si t'y vas la nuit
 Et vous, vous avez d'autres bons plans à Angers?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 1 juin 2011

Alors??? Les gDiapers???

Alors, comme prévu, j'ai reçu hier mes toutes nouvelles couches lavables (on dit CL chez les habitués ;) que j'ai commandé sur le site de Brindilles: les gDiapers (quoi? t'as pas encore lu l'article précédent - rattrapes toi ici).
J'avais hâte que ma fille revienne de chez la nounou pour les essayer sur ses petites fesses! Je l'ai donc chopée (kicéki-veut-tester-les-nouvelles-couches-trop-belles-que-maman-elle-a-acheté???) dès notre arrivée à la maison pour lui mettre sa toute nouvelle jolie couche:
1er constat: la gDiapers est belle, très belle, elle épouse vraiment bien le corps de crapouillette, effet "petit cul" garanti! Ouiii, c'est important! Par rapport à ses autres couches, on voit vraiment la différence. 
 
L'effet "petit cul": so cute!
 2ème constat: les élastiques planqués derrière, c'est juste Génial. D'habitude, impossible de la laisser en CL sans petite culotte ou body par dessus (et non, ce n'est pas parce qu'elle veut faire pipi dans le pot - c'est juste que c'est marrant de défaire les scratchs).

3ème constat: la couche est toute douce, et les élastiques au niveau de l'aine aussi - ça évite donc les marques que peuvent laisser les élastiques des autres couches en PUL
Wouuh, c'est doux!
 4ème constat: le plus important, l'absorption - oui, c'est une couche avant d'être un accessoire de mode - ba en fait, elle dépend de ce que vous allez mettre à l'intérieur... En effet, je n'ai pas acheté d'inserts lavables de la même marque pour le moment, j'ai préféré d'abord testé avec les inserts que j'ai déjà - les popolini. Bon, ils sont un peu étroits pour les gDiapers, je vais devoir trouver des inserts qui correspondent mieux. En tous cas, le sytème de hamac/liner à l'intérieur est très ingénieux. Attention, là, il faut suivre: il y a la couche toute douce, dans laquelle est pressionné un "hamac" ou "liner" dans lequel on met un (ou plusieurs) inserts lavables ou jetables (entièrement biodégradables les jetables - j'y reviens après). Cela permet de mettre la couche au petiot en un seul geste (contrairement au système couche + culotte où il faut mettre la couche en deux temps - d'abord la couche - puis la culotte par dessus). Donc on peut utiliser la culotte plusieurs fois de suite, si débordement dans le liner, on change juste le liner. Et si gros débordement, on change la culotte... Vous avez suivi??? 
Là, c'est le liner cacaté - Il faut le changer tu vois
Donc pour le moment, sur les conseils de ma nouvelle amie FB Wassima, j'ai essayé en mettant un lange + un insert dans le liner - et impeccable, pas de fuites! (Enfin juste une toute petite goutte sur la culotte au niveau de l'aine parce que je n'avais pas bien ajusté le liner).
Et aujourd'hui, toute la journée, crapouillette a traîné dans sa gDiapers avec les inserts jetables chez Supernounou (pour tester hein, je n'avais plus d'inserts propres - crapouillette a la chance d'avoir une nounou qui accepte les CL sans problèmes). Supernounou l'a changé au même rythme que d'habitude me dit-elle - donc pas de soucis niveau absorption de ce côté non plus.

Des points négatifs???
- Concernant les inserts jetables, je trouve qu'ils auraient pu mettre un petit scotch pour pouvoir rouler l'insert en boule avant de le jeter dans la poubelle quand il est cacaté - mais bon, comme il est fait pour pouvoir le jeter aux toilettes aux USA et au Canada (nos canalisations à nous autres lô ne sont pô adaaptées), ils n'ont peut-être pas pensé à nos poubelles.
- Toujours concernant les jetables, ils sont entièrement biodégradables mais contiennent du SAP (super-absorbant). Cette matière permet de rendre les couches plus absorbantes. Il semblerait qu'il y en ait beaucoup moins que dans les couches pamprout ou huggy mais cette matière est assez controversée quant à sa biodégradabilité - donc à voir pour le compost. On achètera peut-être les inserts jetables des couches Hamac (voir ici) qui eux ne contiennent pas de SAP...
- Les gDiapers vont tuer mon porte-feuille parce qu'elles sont tellement pratiques que je vais devoir investir dans d'autres "liners" - et tellement jolies que je vais sûrement craquer pour une ou deux en plus des deux que j'ai déjà (mais je vais continuer à utiliser mes autres couches, hein!). Il me faut aussi d'autres inserts maintenant qu'on utilise les lavables aussi la nuit (j'en cherche d'occase hein, si t'as des plans!).
- Elle taillent très juste: je ne sais pas si c'est un avantage ou un inconvénient - j'ai pris la taille L (11-16 kg) pour crapouillette qui fait 11 kg - Ba il fallait pas plus petit... J'espère qu'elles vont lui durer jusqu'à la propreté (pas trop tôt mamzelle steuplait, j'ai pt-être d'autres couches à tester - va savoir).

Conclusion: Au bout deux jours d'utilisation, j'adooooore! Je les conseillerais sans problème! J'attends de voir quels inserts sont les mieux adaptés hormis ceux de la marque. J'ai cru lire que ceux des Bumgenius ou des Close-in Parents feraient très bien l'affaire. N'hésitez pas à me faire part de vos propres expériences à ce sujet!

Oui, toi qui a un miniboy, y a aussi des couleurs pour toi!




Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...