mardi 30 août 2011

Tu vas dormir bordel de merde??? [besoin d'aide inside]

Bon alors, j'en peux plus là, il faut que je te parle des nuits de Miss- Nature. Bon en premier lieu, tu vas me détester et ensuite tu vas compatir. (Enfin, j'espère, me dis pas "bien fait" hein!). Ba oui, la miss a fait ses nuits à 1 mois. Oui, oui, des vraies nuits toutes seules, d'abord 8 heures puis 10 heures puis 12 heures vers 1 mois et demi (dis-moi que tu me hais). Donc elle a fait à peu près (sauf pics de croissance, dents, etc) quasiment toutes ses nuits de 1 mois à 16 mois. (C'était QUE du bonheur - héhé). Je précise que nous avons arrêté de cododoter quand elle a eu un mois parce qu'on s'était rendus compte que contrairement à d'autres enfants, elle dormait beaucoup sans mieux sans nous (et nous aussi, il faut l'avouer - notre lit n'est pas très grand - vivement Noël). Sa chambre était collée à la nôtre par contre, et j'entendais le moindre de ses bruits. 



A 16 mois, les choses se sont corsées. Nous avons déménagé et elle était en plein dans l'acquisition de la marche. Paraît-il que les grandes acquisitions perturbent le sommeil. Et bien, il est bien perturbé depuis. La faute à la marche, au langage et à la propreté??? Depuis ses 16 mois, elle se réveille quasiment toutes les nuits, le plus souvent une fois par nuit. Elle réclamait à manger, ne se rendormait pas tant qu'on était pas allés dans la cuisine et qu'elle n'avait pas pris son biberon de lait. Une fois que ça, c'était fait, elle se recouchait sans problèmes. Je précise qu'auparavant, elle s'endormait sans problèmes vers 20h, je dirais même à 20h pétantes. C'était son heure quoi. Depuis ses 16 mois, elle n'a cessé de repousser l'heure du coucher... A 19 mois, début du printemps, elle commence à se coucher à 22h. Aoutch. Coucher à 22h + un réveil par nuit, c'est dur. Mais attends, c'est pas fini. Depuis cet été, ça a été, 23h puis 23h30 puis minuit en ce moment parfois! Les choses se sont empirées depuis notre retour de vacances ou plutôt depuis nos vacances. Elle dormait avec nous en vacances, et arrivés à la maison, elle refuse catégoriquement d'aller dans son lit, même pour la sieste! Elle lutte contre le sommeil en plus, on voit qu'elle est fatiguée, parfois elle s'endort sur le canapé pendant qu'on discute ou qu'on regarde un livre... Mais elle lutte contre elle même jusqu'à n'en plus pouvoir. Si on la met avec nous au lit, elle se calme assez vite, mais si elle va dans sa chambre, c'est la crise.

Hier, elle s'est endormie dans le canapé, son père a tenté de la ramener au lit. Elle s'est réveillée en hurlant quand il l'a posée, et elle a fait une crise de larmes. Je ne l'avais jamais vue pleurer comme ça je crois, et j'ai pleuré avec elle tellement elle avait l'air désemparée et à bout de nerfs. J'ai fini par la mettre dans notre lit, à côté de moi, je lui ai proposé de regarder des photos, et elle s'est endormie alors que j'ouvrais le livre.
On a essayé de mettre en place un rituel, de s'y tenir. Mais ça empire les choses. J'ai l'impression que quand on fait un rituel, elle sent qu'on veut l'amener vers le sommeil donc elle lutte... Elle s'endort mieux quand on "lâche prise"... mieux, mais tard quand même. Même les siestes qui se déroulaient à merveille auparavant sont devenues compliquées, depuis les vacances, elle la zappe souvent. Mais je me dis que là c'est peut-être plus un rythme à reprendre avec la rentrée chez la nounou, la reprise du travail, les repères à heure fixe, etc?

Est-ce que le fait que sa chambre soit désormais à l'opposée de la nôtre dans la maison y est pour quelque chose? (malgré le babyphone?) - peut-être que du coup on met plus de temps on met plus de temps à lui répondre quand elle se réveille et que ça lui fait peur? Est-ce que le fait d'avoir dormi avec elle en vacances fait qu'on fait désormais partie de son rituel d'endormissement?  Comment faire pour qu'elle se réapproprie son lit? 

On a essayé d'ouvrir un côté de son lit pour qu'elle puisse y accéder quand elle veut et du coup l'investir pour autre chose que le sommeil et se le réapproprier. Ca a bien marché pour les jeux, les poupées, les histoires, etc. Mais pas pour le sommeil. Du coup, on l'a refermé. Doit-on retenter et persévérer? On a quand même mis un petit matelas par terre à côté de son lit, pour qu'elle puisse y aller toute seule si jamais elle en a envie et puis pour être à ses côtés si besoin pour s'endormir. Elle se repose parfois dessus mais n'a jamais dormi dessus.



Par contre, elle ne réclame plus à manger la nuit. Souvent, une main posée sur son épaule ou son dos, quelques caresses derrière la tête, suffisent à l'aider à se rendormir en douceur. D'ailleurs, j'ai été très fière de Papa-Nature sur ce coup là. Je le bassinais depuis quelques semaines pour qu'il lise le dernier bouquin d'I. Filliozat que j'avais beaucoup aimé et qui regorge de clés pour aider à comprendre son enfant et à bien communiquer avec lui. Et bien figure toi qu'il est en train de le lire mais qu'en plus il y a trouvé des éléments qui m'avaient échappé (et qui fonctionnent). Quand notre fille se réveille en pleurant et qu'elle est encore dans un demi-sommeil, il ne faut pas allumer la lumière et la prendre dans nos bras et lui parler, ça ne ferait que la réveiller encore plus. Il suffit de poser une main sur elle, de chuchoter éventuellement, bref de lui montrer notre présence rassurante et elle se rendort. Chez nous, ça marche!

Je tiens à signaler que malgré le titre de mon article qui décrit parfois ma pensée intérieure (!), nous essayons de faire les choses en douceur, sans la brusquer, de l'écouter, de comprendre ses besoins. Parfois, on essaie d'être un peu fermes, de lui imposer doucement mais fermement de dormir quand on voit que ce serait le bon moment, mais rien n'y fait. Heureusement qu'on se relaie Papa-nature et moi, je ne sais comment je ferais toute seule. Hier, j'étais aussi désemparée qu'elle et heureusement que son papa était là pour s'en occuper. Du coup, ça se termine souvent en cododo, et là généralement elle ne se réveille pas la nuit ou se rendort très vite avec notre méthode magique.

J'adore quand elle dort...

Bref, au cas où t'aurais pas compris, j'ai besoin d'aide sur ce coup-là! Si t'as une expérience similaire, des clés pour comprendre, des bouquins à me conseiller, je prends!!! On m'a conseillé la méthode Pantley, certains on essayé??? Je ne sais vraiment plus quoi faire pour aider ma fille. Car je sens qu'elle aurait besoin de se coucher plus tôt (et nous aussi hein je t'avoue - on n'a plus le temps de se parler avec Papa-Nature!) mais qu'elle lutte pour ne pas y aller. 

Quelles raisons? Quelles solutions? Help!!!

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dimanche 28 août 2011

Tu connais Mamomans? [Rencontre des gens sympas #1]

Aujourd'hui, j'ai envie que tu passes une bonne journée! (Perso, je fête les deux ans de ma fille aujourd'hui, alors crois-moi je suis joie). Mais quoi de mieux pour bien commencer la journée que de te faire découvrir (si tu ne la connais point déjà) une de mes copines virtuelles qui serait bien du genre à devenir une copine IRL (dans la vraie vie pour les non-touiterriens) si je n'y prends garde. Cette super nana, c'est Mamomans que tu peux dois lire ici. Si tu es une maman (ou un papa) et que tu es dans la région du Mans, tu ne pourras pas passer à côté, elle est partout, de la presse à la radio locale. Cette maman fraîchement débarquée de la région parisienne avec ses deux nains s'évertue à te trouver les meilleurs bons plans et les give-aways les plus originaux. Elle parle aussi un peu maternage, bref elle me touche et je suis bien contente de lui laisser la parole sur mon blog (puisqu'elle a eu la très bonne idée de m'inviter sur le sien - si, si, tu peux lire ça ici).


Lule, peux-tu te présenter en quelques mots ? Nous sommes une petite famille de 4 personnes fraîchement débarquée dans la bonne ville du Mans, après quelques années passées dans la capitale… Notre fille, la Zo, a croizandmi (NDLR : 3 ans ½), le Boy 8 mois et moi… plus près de 30 que de 20 ans, quoi. Je suis bloggeuse de profession, mais maîcresse d’école à l’origine…


D'où t'est venue cette idée saugrenue de venir t'installer au Mans?
Mon amour pour la rillette bien sûr. Bon sans blague, ça a étonné tout le monde au départ, les manceaux y compris ! Au départ, pas la ville en elle-même puisque tout simplement, je ne la connaissais pas. C’est tout bêtement une opportunité professionnelle de mon mari qui nous a permis de quitter Paris, que nous avions envie de fuir de laisser derrière nous depuis un moment… Et puis Paris devenait un peu petit pour nous… enfin notre logement, quoi. Donc plus grand-chose ne nous y retenait, et après avoir visité la ville une première fois : c’était bon. On était sous le charme, et on s’est installés.

Qu'aimes-tu dans cette
ville? Que n'aimes-tu pas?  C’est une ville à taille humaine, tu peux faire à peu près tout ce que tu veux, en 10 à 15 minutes, à pied ou en voiture… (et en vélo aussi, il parait, mais je n’ai pas encore trouvé le moyen d’installer tous mes loustics dessus…). [Essaie la remorque – NDMN – Note de Maman Nature]
On a tout de suite été bien accueillis, les rapports avec les gens sont un peu plus simples, sans cette espèce de cynisme parisien insupportable… Et puis on a pu trouver un logement où on ne se marche pas tous dessus, pour ce que nous aurait couté un T2 à Paris… et avec un jardin ! Et ça c’est priceless… C’est quand même mieux qu’aller dire bonjour aux pigeons au square, non ?
Par contre, la mer est un peu loin quand même… mais bon OK on peut pas tout avoir… [Oui, et puis la mer à Paris, elle est un peu froide - NDMN]

Quel est l'endroit du Mans où tu t'es sentie bien accueillie avec tes enfants? Et un endroit où tu t'es sentie mal accueillie?
Sans hésiter, à l’Epicerie du Pré, les enfants sont un peu chez eux (un peu trop pour la mienne, qui enquiquine les couples en diner romantique…), ils ont des livres et des jouets à dispo, et les parents sont contents aussi… puisqu’ils peuvent manger à peu près tranquilles ! Un grand bravo à l’équipe de Benetton, qui est à chaque fois d’une patience d’ange avec ma Zo qui complimente toutes les dames sur leurs belles robes de princesses pendant que l’époux essaye ses chemises… et qui repart même avec des petits cadeaux. Un accueil impec, au service du client, comme il se fait rare de nos jours on dirait…
J’ai poussé un petit coup de gueule récemment sur les réseaux sociaux sur les regards courroucés et l’air excédé de vendeurs vers votre progéniture, dans des magasins qui pourtant sont parfois destinés en partie aux enfants…Je pense à un magasin de jouets bien connu du centre-ville, ou à une librairie, où on oublie juste de vous dire bonjour (je cite pas le nom, ce serait leur faire trop d’honneurs)… Je considère qu’aussi « dynamiques » soient-ils, les enfants de clients, sont un peu eux aussi des clients, et moi quand je sens que je gène, ben je reviens plus. Tant pis pour eux !

Comment t'es venue l'idée de ton blog? Qu'en attends-tu? que t'apporte-t-il?
Tout bêtement j’ai eu l’idée de partager mes coups de cœurs, mes coups de gueules, mes bonnes adresses, à destinations des parents du Mans, ou à ceux comme moi qui s’y installent. J’avais recherché ce genre de blog avant de venir m’installer, et comme je ne l’ai pas trouvé, je l’ai fait ! Petit à petit, des grandes lignes sont apparues, qui tournent autour de thèmes qui me sont chers : le maternage, la création… Ce que j’en attend ? Qu’il me rapport un max de blé… Non franchement, il ne me rapporte rien, mais je l’aime bien quand même, et si 2 ou 3 personnes ont pu découvrir un endroit, ou connaître une créatrice de talent grâce au blog, et bien ça me suffit.
En tout cas, il m’apporte beaucoup, j’ai fait des rencontres vraiment super grâce à lui, j’occupe mes journées un peu plus intellectuellement (toutes proportions gardées) qu’à remplir des machines ou laver des couches (bien que ce soit aussi un sujet passionnant et hautement politique, les couches). J’approfondis des thèmes qui m’intéressent, je pense attaquer bientôt des articles « de fond » avec des spécialistes, sur les questions de sécurité, de maternage autour du monde… je m’instruis en m’éclatant, quoi !

Comment vis-tu ta célébrité? (je le sais, tu fais la une des journaux locaux)
Difficilement. Plus moyen de faire 5 m sans qu’on m’arrête, depuis mon article dans le Maine Libre… Ouaf, je rigole. Mais ça fait toujours bizarre quand je me présente, et qu’on me dit « oui, je sais qui vous êtes ». Surtout qu’à la base, je voulais pas montrer ma tête. Raté.

Peux-tu nous parler de ce que tu as choisi dans le package maternage et pourquoi? (cododo, allaitement, portage, toussa) Le cododo, c’était niet pour la 1ère… et (un peu comme tout le monde j’ai l’impression) pour le 2e, ça s’est imposé… Parce que ultra-crevés nous étions, et ultra-demandeur il était. Et puis rappelons-nous qu’à Paris, t’as pas une chambre par enfant. Sauf si tu es Liliane Bettencourt. Sa chambre étant la notre…voila quoi. Ca a duré 4 mois, jusqu’à ce que le besoin se fasse sentir de retrouver notre couche conjugale…et après quelques nuits agitées, chacun a retrouvé sa chambre, pour le bonheur de tous. L’allaitement, c’était l’évidence (non pas la marque de biberon…). 6 mois pour la Zo, et toujours en cours, et pas prêt de s’arrêter pour le Boy ! Le portage s’est imposé aussi pour mon 2e… je n’avais pas le temps/le courage de faire des nœuds, et l’écharpe est retournée au placard après 3 ou 4 essais pour la grande…sauf qu’avec un 2e enfant (sache-le, chère primi), l’écharpe est juste INDISPENSABLE. Ou alors tu ne fais rien. Ou tu as engagé une nurse. C’est là que j’ai retrouvé l’usage de mes bras, ainsi que des soirées calmes et sans pleurs…ahhhh quelle bénédiction. On devrait en offrir une dans les maternités au lieu d’échantillons de blédiprout tiens.
J’ai aussi expérimenté les massages, mais étant un peu feignasse par nature, je n’ai pas réussi à en faire un rendez-vous régulier… Et puis c’est qu’il remue l’animal, maintenant…mais je le regrette un peu, ce sont de beaux moments à partager, et qui nous feraient du bien à tous si ces pratiques étaient un peu plus ancrées dans nos cultures..
Ah et puis les couches lavables, mon nouveau dada…si on me retient pas j’en parlerai tout le temps. Je sais c’est pathétique. [Je te comprends bien là, moi aussi, je suis couchomaniaque - NDMN]

Te débarrasses-tu de tes enfants de temps en temps? si oui, comment?
Ah ah ! Non rarement… le Boy n’étant pas sevré, il est un peu dépendant, donc je le trimballe, un peu partout tout le temps… et du coup sa sœur aussi… Par contre je vais expérimenter bientôt un nouveau mode de garde, où ils font plein d’activités avec des éducateurs très sérieux… ça dure toute la journée, ce qui permet aux bloggeuses de faire leur travail, par contre ça ne les accueille pas les vacances. L’école, ça s’appelle il parait.

Pour finir, quel est le pire conseil que tu aies entendu autour de toi? Et le meilleur?
Le pire ? Pour « mieux nourrir » mon bébé au sein, le faire têter 10 mn d’un côté, et vite lui faire changer de bord, pour qu’il ne « finisse » pas le premier sein, mais « vide » l’autre. Boy a fait une tête bizarre et n’a pas voulu continuer à têter après le premier arrêt. J’ai toujours pas compris l’intérêt de la démarche.
Le meilleur ? S’écouter soi. Et son enfant. Pas les autres. (ce qui me fait penser que je ferais mieux de me les garder, mes conseils).

Elle a l'air cool, hein?

J'espère que ça t'aura donné envie à toi aussi de découvrir son blog, que tu sois au Mans ou ailleurs! Alors, vite, c'est par (et si ça se trouve elle cause de moi).


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samedi 27 août 2011

Joyeux anniversaire mon bébé!

Aujourd'hui, ma fille a deux ans! Je ne voulais pas faire d'article spécialement pour ça mais je ne résiste pas à la tentation de partager cette info cruciale avec toi au cas où tu l'aurais manquée...

Je ne pensais pas que ça allait autant me retourner et que j'allais revivre dans ma tête tous les petits moments avant de mettre au monde mon bébé. Aujourd'hui, elle répète "j'ai deux ans" et "souffler bougies".

Mon trésor, merci d'avoir fait de moi une maman, t'avoir auprès de moi est le plus beau des cadeaux. Je t'aime comme jamais je n'aurais cru pouvoir aimer et je me sens heureuse et épanouie dans mon rôle de maman. Il y a deux ans, je vivais un des plus beaux moments de ma vie, celui de notre rencontre, les yeux dans les yeux, celui de notre premier peau à peau, de notre première tétée. Je t'aime mon bébé.

La première tétée d'une longue série...
Et si tu as envie d'un peu plus de lecture, tu peux toujours lire le récit de mon accouchement ici.
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mardi 23 août 2011

La Naissance de Tiphenn par Véro (Le jour où j'ai accouché #2)

Aujourd'hui, c'est Véro qui a accepté de nous livrer le récit de la naissance de son petit Tiphenn (qu'elle en soit remerciée). Véro nous raconte comment elle et sa compagne ont vécu ensemble la conception et l'arrivée de leur enfant. Un projet de naissance respecté, de l'émotion, beaucoup d'amour, quelques frayeurs... entre autres... (Et je compte sur toi pour le lire jusqu'au bout hein!).


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La Naissance de Tiphenn


Alors moi c’est Véro et j’ai au début de ce récit 38 ans et 10 mois (j’y tiens !), je suis pacsée avec Nath depuis 5 ans et on vit ensemble depuis 7. Elle a 2 zados d’une précédente union et ensemble nous avons décidé d’agrandir la famille avec un bébé issu d’une coparentalité avec Eric. Ce bébé a donc une maman bio et légale (me), un papa bio et légal (Eric) et une Mamalie illégale et illégitimement dénuée de statut…

Je n’ai pas le droit de vous dire comment a été conçue cette merveille de bébé car en France, la manipulation de gamètes est réglementée mais sachez que je n’ai pas fauté avec le Papa (beurk non non non) et n’ai pas donné naissance à Jésus… à vous de laisser jouer votre imagination ! 

Hormis des démangeaisons horribles (prurit gravidique / gestationnel) parasitant mes nuits, jusqu’au 8ème mois, ma grossesse a été plutôt sereine, ponctuée par les séances d’hapto depuis le 4ème mois et une préparation orientée sophro. Mais à un peu plus d’un mois du terme une hypertension artérielle et de l’oedème sont venus un peu rompre cette harmonie m’imposant un suivi beaucoup plus important à la mat…

Ah oui, je ne vous ai pas dit, je voulais accoucher à domicile, mais pour des raisons financières (certaines SF pratiquent des dépassements d'honoraires très élevés - NDB (Note de la bloggeuse), ce n’était pas possible et le courant n’est qui plus est, pas passé avec la seule SF liberale à la ronde pratiquant les AAD… Du coup j’ai pris contact avec la mat la plus proche pour leur proposer notre projet de naissance, ils l’ont validé, sinon on serait allées ailleurs…

Voici le récit du jour où j’ai accouché…


Le 2 janvier 2011, c’est le jour du terme, enfin l’ultime jour de terme… car on a fait 2 insé, une le 30 mars et une le 2 avril 2010 et on ne peut pas savoir exactement quand l’alchimie s’est faite… quand petit spermato a réussi à pénétrer chez Mlle ovule… Oui parce qu’en plus mes cycles sont courts (ça fait un peu machine à laver cette expression !) donc pas à J14 l’ovulation… bref… Tout ça pour dire qu’après 6 semaines à attendre un accouchement imminent (col modifié et ouvert, tête de bébé très basse) nous étions rendus au Dimanche 2 janvier, date du terme… On a eu droit à la traditionnelle visite à la maternité avec une sage-femme (comme tous les 2 jours, puis toutes les semaines, depuis qu’on m’avait découvert de l’hypertension et de l’oedème) pour un pipi sur bandelette, un monito pour voir la courbe très basse et peu variée de mes contractions et la courbe élevée et tonitruante de bébé qui n’aime pas les capteurs du monito, qu’on se le dise ! Strike à gogo !


Bref là on s’est dit que bébé était bien dans sa piaule et que malgré la fin du bail il n’avait pas décidé de rendre les clés… ! Il savait bien qu’en plein hiver on expulse pas du jour au lendemain… Le protocole était clair, nouvelle visite à la mat le 4 pour voir où on en aurait été puis déclenchement le 6…
Moi, j’avais prévenu bébé : si on attend le 6, c’est déclenchement, donc ça se passerait pas de la manière la plus naturelle, à notre rythme et surtout on ne becterait pas de la journée : l’horreur, quoi !
Bref, on a passé un dimanche normal où éléphantesque oedématiée, je déambulais avec l’allure d’un escargot lancé au galop, pleine de douleurs ligamentaires et pelviennes, le poids de mon ventre énorme appuyant de plus en plus sur mes organes… Et puis, on s’est couchés.

Et dans la nuit, je suis allée faire un pipi comme j’en faisais cinq par nuit et perdant à mon grand étonnement du sang (une première depuis le début de ma grossesse). Pas plus angoissée que ça mais avec néanmoins le besoin de prendre conseil sur la conduite à tenir, j’ai réveillé ma chérie qui m’a dit que ce n’était pas grave, de me recoucher… Ce que j’ai fait…
Néanmoins, lundi matin, elle me réveille pour me demander si je lui ai bien dit dans la nuit avoir perdu du sang, je confirme et là, beaucoup plus alerte, elle m’invite à appeler la mat pour demander conseil à une sage-femme.
Je m’exécute car je suis une fille disciplinée (hum hum) et la sage-femme de service à qui je demande si ça peut attendre ma visite du lendemain me dit de rappliquer et fissa… bon j’exagère un peu mais pas tant que ça !

Quand nous arrivons, Anaïs, la Sage-Femme qui gère les consultations nous attend et a pris connaissance de notre dossier et de notre projet de naissance. Elle nous introduit dans la salle d’auscultation pour un monito où bébé se montre plus calme et mes contractions un peu moins qu’à l’accoutumée mais sans que cela soit probant. Prise de tension, encore limite. Et puis l’examen gyneco, réalisé sous couvert d’un drap, avec beaucoup de pudeur, révèle que mon col s’était encore modifié, ouvert à deux doigts larges. Elle procède à un prélèvement pour vérifier si ce que j’ai perdu est bien, comme elle le croit, du liquide amniotique. Soudain, tout sourire, Anaïs nous déclare que cette fois c’est parti, que nous ne quitterons pas la maternité sans notre bébé.

Elle s’absente momentanément pour procéder à mon admission dans le service, nous laissant hébétées et émues, les larmes coulent, nos mains se serrent… ça y est… c’est enfin le moment de la rencontre ! Excitant, émouvant et flippant aussi !

Anaïs nous accompagne dans le service où la chambre 4 va m’accueillir momentanément pour démarrer le travail, c’est une chambre double, déjà occupée. Elle passe le relais à Claire, la sage-femme qui est de service en chambres ce jour là.
Depuis des semaines, dans le coffre on trimballe le sac des affaires de bébé et ma valise… et là on l’avait retirée ! Fatalement ! Donc ma chérie rentre à la maison chercher la valise et le coussin d’allaitement.
Il est midi, on nous amène de quoi nous restaurer mais moi qui craignais de ne pas être nourrie pour l’accouchement s’il était déclenché, ben j’ai pas faim ! Pourtant je n’ai pas déjeuné, juste un bout de pain au chocolat acheté en route.

Anne, la sage-femme qui officie, en salles d’accouchements vient se présenter et me proposer d’aller en salle de travail dés que je le sens, si on veut être tranquilles, dans un endroit plus intime que la chambre.
Ma chérie est revenue quand Anaïs revient me voir pour prendre des nouvelles et m’inviter à marcher dans le hall de la maternité, me déplacer pendant ce début de travail tout gentil. Je m’exécute un peu, mais pas très longtemps, marcher me devient difficile. Je reviens à ma chambre, le travail a commencé, le mal de ventre diffus a laissé place à des contractions bien perceptibles pour la 1ere fois. Elle avait raison Corinne, la super sage-femme qui a assuré la préparation à l’accouchement : quand les contractions de travail sont là, on ne peut pas les louper ! Je me replonge dans la préparation, m’enferme dans ma bulle et adopte la respiration ventrale, allongée sur le coté, appuyée contre mon coussin d’allaitement.

Ma voisine reçoit de la visite. Il est 14h, les contractions s’accélèrent, plus que 5mn entre chaque pour me reposer, elles s’intensifient, je souffle profondément à chaque respiration pour éviter de gémir. Je vais aux toilettes au sortir d’une contraction, mais je me rends vite compte que mes poussées ne sont pas liées à un besoin d’aller à la selle. Nouvelle contraction, alors que ça ne fait pas 5mn que je suis aux wc… Je me recouche et ma respiration emplit la pièce à tel point que quand je souffle, la visite de ma voisine se tait. Ma chérie me soutient comme elle peut de caresses et massages et chronomètre sans en avoir l’air. Toutes les 3 mn ! Il serait peut être temps d’aller rejoindre la salle d’accouchement… J’accepte à la satisfaction de tous, je crois !

Une aide-soignante vient nous chercher, nous traversons le service pour arriver à l’accès interdit au public à l’entrée duquel il faut chausser des surchaussons pour moi et blouse en sus pour ma chérie. L’AS nous installe en salle de travail, il est environ 15h. Anne la SF, vient me voir, me rapporte le ballon, le corpomed, elle nous propose de rester seules et de l’appeler en cas de besoin.
Je m’allonge toute habillée et me remets sur le coté, les contractions sont de plus en plus douloureuses, je m’accroche à la table, je ne retiens plus mes gémissements. A 16h, Anne me propose d’aller voir où en est le col : 6cm ! C’est plus fort que moi mais je pronostique l’arrivée de bébé pour 18h30-19h… je me dis que le plus dur est fait ! Ca me donne du baume au coeur !
Je me réinstalle sur le coté car les contractions sont dans le dos et donc moins supportables sur le dos. Elles ne s’interrompent quasi plus. Le monito me gêne, les capteurs ont du être serrés à mort pour ne pas se barrer au moindre mouvement, Anne accepte de virer celui des contractions, il ne reste que le capteur pour bébé.
Elle repart nous laissant seuls tous les trois, je parle peu, me concentre sur ma respiration, Nath accompagne chacune de mes contractions en m’aidant à m’étirer, me masse le dos. Deux heures passent sans que je n’aie plus de notion de temps.

A 18h, Anne revient, propose de regarder l’évolution du col, j’accepte, j’ai besoin de bonnes nouvelles ! Je n’en aurai pas… « 6,5… » Oh mon dieu, 2h de souffrances pour un malheureux demi centimètre !!!
Compatissante, elle me dit qu’il est toujours possible d’opter pour la péridurale… Non, non, non et non, je m’y refuse ! Elle propose de percer la poche des eaux, me dit que ça ira plus vite car la descente sera facilitée, mais plus douloureuse. Je demande un délai. Elle me propose de changer de position, de me lever, de marcher, de me mettre sur le ballon, bref de bouger pour aider le travail. J’obtempère mais c’est dur… tout m’est pénible, rien ne me soulage. Je finis par me recoucher.

19h, nouvelle observation du col. Anne fait la moue, ça n’a pas bougé… 3h que les contractions ne sont plus productives, que je me fatigue pour rien, elle dit que je devrais la laisser percer la poche, ce n’est pas une grosse entorse au projet de naissance, ça lui permettra de voir ce qui bloque, si ça ne permet pas à la dilatation de reprendre, c’est peut être signe que la tête du bébé bloque dans le bassin, il faut savoir… Elle est claire et sans détour… Je finis par accepter. Avec l’aide-soignante venue en renfort, elles m’aident à me déshabiller, mettent un drap pour cacher et d’après ma chérie, valait mieux, mais en même temps, couchée sur le coté, je ne voyais pas l’instrument utilisé, tant mieux.

La poche est rompue, je ne sais pas si c’est plus douloureux, je crois que j’étais déjà au taquet… Effectivement ça favorise la dilatation, je suis vite à 8cm. Puis les contractions se succèdent sans temps mort, je fatigue, supporte de moins en moins bien la douleur. Je finis par demander si c’est trop tard pour la péridurale, oui… Elle me réconforte en disant que le plus dur est fait… sauf que moi, ça fait déjà quatre heures que j’y crois !

A 21h, changement d’équipe, relève de Anne assurée par Gwendoline, je suis ravie, je l’ai déjà vue aux Portes Ouvertes de la mat, on avait échangé et le courant était bien passé. Anne lui dresse le topo et me souhaite bon courage, Gwendoline se dit que peut-être la poche n’a pas été bien percée, qu’il faudrait essayer de recommencer, j’accepte. C’est infructueux, la poche était bel et bien rompue…

Elle me propose de mettre un appareil à électrodes qui envoie des impulsions électriques dans la zone des contractions pour les soulager, genre qu’on vend à Télé-Achat pour faire des muscles devant sa teloche, allez, tout est bon à essayer ! Bon c’est loin d’être efficace chez moi !

Peu avant 22h30, je sens l’envie de pousser de plus en plus présente, bébé a bien progressé, Gwendoline revient avec Hélène, une aide soignante, en renfort. Ca y est, dilatation maxi, il va falloir y aller. Les premières poussées ont lieu sur le coté, elles sont là encore improductives. Rapidement, Gwendoline me propose de passer sur le dos pour faciliter l’expulsion, avec leur aide, toute en douleurs et en râles, je m’exécute, docile. Elles ne mettent pas les étriers mais m’offrent leur bras pour retenir mes énormes jambes gonflées d’eau, chapeau !

Et là, les poussées s’enchainent, mais je suis épuisée, je n’arrive plus à réfléchir, à me concentrer, ni la sophro, ni l’hapto ne me reviennent, la douleur et la fatigue m’ont liquéfiée… A chaque contraction je pousse en criant, on m’invite à souffler plutôt… ! Facile !

Pour m’encourager, Gwendoline me dit qu’elle voit les cheveux, sa tête est là, prête à sortir… on y est !
Sur une contraction, il faudrait pousser deux ou trois fois mais trop essoufflée, je n’y parviens pas. Le temps me parait long, je commence à avoir peur : et si je n’y arrivais pas ? Et si mon bébé estimé à 2,7kg le 3 décembre était trop gros pour sortir le 3 janvier ?
En fait, je pousse, bébé descend et à la faveur de la contraction, sans nouvelle poussée de ma part, il remonte ! Et les contractions s’enchainent…

Et puis, à un moment Gwendoline se met à m’expliquer que le protocole à la mat, c’est 20mn pour l’expulsion, qu’au-delà elle doit appeler un médecin pour qu’il vienne provoquer l’expulsion, qu’il vienne chercher le bébé. Or là, ça fait 45mn… elle me dit qu’il va falloir mettre la gomme ! Euhhh ça fait 45mn que je le fais, quand même !

Mais bon, je ne veux pas d’un médecin et de son attirail d’instruments, ça me redonne des forces, nouvelle contraction, je pousse de toutes mes forces sur mes jambes, les mains accrochées à mes cuisses, une fois, deux fois, trois fois. Elles m’encouragent, ainsi que ma chérie, on y est…
Céline, une infirmière arrive en renfort, Gwendoline lui confie la « lourde » tache de porter ma jambe à sa place, pendant qu’elle vient se placer entre mes cuisses. Nouvelle contraction, je pousse et je sens que Gwendoline m’aide mais sans savoir comment, je crois qu’elle vient chercher la tête avec ses mains.

 Deuxième poussée et là je n’ai même pas le temps de comprendre, ni de réaliser, Gwendoline m’apporte le bébé et le pose sur ma poitrine. L’une d’elles me demande si j’ai vu ce que c’était, car elles savent qu’on ignore le sexe de notre bébé. Oui, à ma grande surprise, j’ai vu que c’était un petit garçon… Nath, elle n’a vu que ses grands yeux ouverts sur notre monde, le sien maintenant.
Une voix dit : « 23h21 ».

Notre petit Tiphenn est tout nu, sous un lange chaud, toujours relié à moi par son cordon, en peau à peau avec moi, contre ma poitrine. Nath est submergée par l’émotion de voir notre petit bonhomme enfin là, ses larmes coulent. Pas moi, je suis soulagée et sidérée… ça y est... Bébé est là, sain et sauf ! Oufff ! J’ai eu si peur….
On savoure cette rencontre… pas longtemps…

Je ne me souviens pas de tout, ni de l’ordre : on m’a raconté mais dans ma tête c’est loin d’être linéaire, plutôt un patchwork… Je me souviens que je n’ai qu’une idée en tête pendant toutes ces heures : boire ! J’ai soif comme jamais ! Et je liquiderai presque le brumisateur… car on me refuse de boire dans un premier temps.

Il y a un léger bruit quand Tiphenn respire. Gwendoline dit qu’il faut faire les soins, elle prépare la découpe du cordon, propose à Nath de le faire, elle accepte. Ca y est on est physiquement dissociés. On emmène Tiphenn dans la salle de soins, Nath l’accompagne. Soudain elle passe la tête par la porte : « 51cm - 4,040kg ! »… Tu m’étonnes que ça a été raide ! Il sera remesuré à 53cm en sortie de mat... il n’était pas tout à fait déplié !

Le pédiatre de garde est appelé car Tiphenn a de la fièvre, mais moi aussi, donc on ignore si c’est ma fièvre qui a fait jaillir la sienne ou une infection, puis il y a ce bruit quand il respire… Le pédiatre l’ausculte avec Nath.
Gwendoline m’explique qu’il va falloir me recoudre, que j’ai été déchirée, juste quelques points. Et puis vient le temps de l’expulsion de l’énorme placenta en deux poussées, aidée par Gwendoline, il y a du sang, beaucoup de sang.

Nath est revenue avec Tiphenn, elle le pose sur moi en peau à peau. Mon dieu ce qu’il est beau ! Je le mets au sein, il commence à téter.




A un moment, je me sens gagnée par un speed inhabituel, je m’agite, ma tension a monté.
Et puis, tout est calme autour de moi, de plus en plus calme. Ma tension a chuté. 6.
Céline et Gwendoline s’affairent autour de moi mais sans stress, même Nath ne perçoit rien. On me pose une perf. On reconfie Tiphenn à Nath. Une gyneco est appelée, Gwendoline craint une hémorragie, pas la gynéco, elle dit que c’est dû à la déchirure. Ca ne semble convaincre ni Gwendoline ni Céline, qui revient bidouiller la perf. Je perds toujours du sang. J’ai soif, si soif ! Gwendoline me recoud.
Une voix dit : « Ohh ! Il neige ! ».
On m’autorise enfin à boire, j’avale près d’un litre d’eau et j’ai faim…

Seulement vers 4h du mat, tout semble stabilisé, on m’invite à descendre de la table pour passer au fauteuil roulant afin de me remonter en chambre. A peine assise, ça tourne, je me sens partir, mais elles me rattrapent en me parlant, en me faisant fixer un point face à moi. Je reviens.
On monte dans notre chambre au 1er étage, la 12… On s’installe, on m’apporte un plateau de petit déjeuner, j’avale tout le liquide : le jus, le chocolat chaud !
Et puis je sens que le sang coule plus abondamment, Nath sonne, Gwendoline revient m’examine et repart. Quelques minutes plus tard, c’est Céline et Hélène qui arrivent avec un brancard pour m’emmener au bloc : révision utérine au programme : on veut s’assurer que mon utérus est bien vide. Anesthésie générale, je me réveille à 6h30 et là j’attendrai 8h avant d’être ramenée dans une chambre double au rez-de-chaussée (surveillance plus intensive) où Nath et Tiphenn viendront me rejoindre…

J’apprendrai après coup que mon utérus ne s’est pas recontracté, la faute à la fatigue, à gros bébé… qui sait ? Et, c’est cela qui a provoqué l’hémorragie. Je suis passé de 12 en hémoglobine à 6,8. J’ai frôlé la transfusion mais je crois que mon projet de naissance et les convictions locales ont plus orienté vers les perf de fer. On m’a administré 45 doses de synto* contre 18 pour un déclenchement ainsi qu’une ampoule en seringue électrique de Nal*dor.

Visiblement, j’ai fait peur à tout le monde, mais ni Nath, ni moi n’avons constaté de panique à bord, mais les scenarios allaient selon les versions du transfert au CHU à 60 bornes, au « j’ai eu peur de vous perdre »… Cette dernière fait froid dans le dos a posteriori. .. Ah oui ? Ca a été à ce point… ?
Je comprends mieux pourquoi on était à mes petits soins, me surveillant comme le lait sur le feu…

Mais en attendant, je garde un merveilleux souvenir de mon accouchement, mon projet de naissance a été respecté et pour ça je ne remercierai jamais assez cette équipe…




Il m’arrive de recroiser du personnel de la mat et à chaque fois celles qui ont partagé la naissance de Tiphenn ou les jours qui ont suivi me reconnaissent, visiblement, ils ont eu peur pour moi… Je les ai toutes remerciées dans un courrier adressé à la mat quelques jours plus tard car non seulement ils m’ont aidée à mettre au monde mon bébé sans le quitter dans la foulée mais en plus, ils ont fait tout ce qui était possible pour respecter mon projet de naissance, s’excusant pour chaque acte médical, y compris la pose de perf et seringue électrique lors de l’hémorragie et surtout après…
Je ne regrette vraiment pas d’avoir accouché dans cette maternité où nous avons été respectés tous les 3.

Lettre de remerciement ici :
http://doudou.webcaetera.fr/content/lettre-aux-professionnels-qui-nous-ont-accompagn%C3%A9s

Projet de naissance là :
http://doudou.webcaetera.fr/content/projet-de-naissance

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Si toi aussi, tu souhaites publier ici "Le jour où tu as accouché", n'hésite pas à m'envoyer un mail à mamanature49@gmail.com.


Un grand merci à Véro pour avoir partagé ce témoignage avec moi et accepté qu'il soit publié.
Ces mots et ces photos lui appartiennent, merci de ne pas les recopier.
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Et si j'accouchais chez moi?


Cet article, c’est avant tout à Papa-Nature qu’il s’adresse. Mais je le partage quand même avec toi. Me remercie pas. C’est cadeau.


 J’aimerais que Papa-Nature partage ce projet avec moi. Parce que je sais qu’a priori ça ne le tente pas du tout, parce que je pense qu’il a peur, qu’il a des idées préconçues et qu’il ne s’imagine pas du tout les raisons pour lesquelles je souhaiterais accoucher chez moi de notre deuxième enfant. Je veux les lui expliquer en détail, sans qu’il m’interrompe ou ne m’écoute que d’une oreille en pensant très fort : « mais qu’est-ce que c’est que cette nouvelle lubie ? ». [Et je précise en passant que je ne tiens pas non plus à ce que toi lecteur, tu essaies de m'en dissuader. Merci de donner ton avis sans mauvais jugement.]

Pas si nouvelle que ça d’ailleurs la lubie,  j’avais déjà évoqué le sujet lors de ma première grossesse mais le fait qu’il n’y avait pas à l’époque où j’y habitais de sage-femme pratiquant l’AAD dans mon département, j’avais vite laissé l’idée de côté et je n’avais pas creusé le sujet avec Papa-Nature. Ça plus le fait que c’était mon premier bébé et que la peur de l’inconnu était très forte. Et puis il y a aussi le sentiment de culpabilité : se dire que si il arrivait quelque chose à mon bébé à cause de ce choix, je m’en voudrais toute ma vie.

Aujourd’hui, les choses ont changé. J’ai déjà vécu un premier accouchement (tu peux le lire ici). Ce n’est plus vraiment l’inconnu. Je sais que si tu sais l’écouter, ton corps te guide, et que tu peux te faire confiance.  J’ai compris que la chaleur de son foyer, le fait d’être dans un endroit connu et aimé, entouré de gens aimants et de confiance, tout ça favorisait un accouchement serein, je t’assure, c’est hormonal,  l’ocytocine, ça te parle ? L’hormone du plaisir et de l’accouchement dont la sécrétion est justement favorisée par cette atmosphère que je viens de te décrire. J’ai compris que parfois c’était le cadre même de l’hôpital et ses protocoles qui créaient des complications qui seraient évitables si l’accouchement avait lieu à la maison. Attention, je ne suis pas en train de dire que l’accouchement à la maternité, c’est l’horreur et qu’il faut l’éviter à tout prix. Je suis persuadée que les maternités et que le personnel soignant, malgré les baisses constantes de budget et d’effectif, font leur possible pour garantir aux futurs parents une naissance à visage humain. Bien que le tableau soit plus ou moins rose en fonction des maternités, je n’ai absolument rien contre le fait d’accoucher en maternité. Mon premier accouchement, s’y s’est très bien déroulé et je ne fais pas l’apologie d’un AAD pour toutes. Je fais juste part de mes envies, de mon point de vue et de ce que j’imagine pour MOI et notre famille. Et j’ajoute que j’ai conscience que lorsque l’on s’engage dans une démarche d’AAD, il y a toujours un risque que la sage-femme nous renvoie vers la maternité et que l’AAD ne puisse pas se faire : accouchement avant-terme, complications durant la grossesse, etc. La sage-femme, tout comme moi, n’est pas une hurluberlue qui fait prendre des risques à la maman et au bébé. Non, s’il y a le moindre risque connu, la moindre complication, l’accouchement aura lieu à la maternité. Et puis il faut savoir que l’un des critères pour que l’AAD soit accepté par la sage-femme, est la proximité d’une maternité pour pouvoir transférer tout ce petit monde au plus vite en cas de problème. Habitant à 20 minutes d’une maternité, j’ose espérer que la sage-femme libérale pratiquant les AAD dans ma région acceptera de nous accompagner dans ce projet.

Je n’imagine pas faire courir le moindre risque à mon bébé. Quand toutes les conditions sont réunies, accoucher chez soi ne représente pas plus de risques pour la maman et le bébé, qu’accoucher en structure hospitalière. Pour moi, accoucher à la maison, c’est au contraire saisir ma chance de mettre au monde mon enfant dans les meilleures conditions possibles : dans la chaleur de mon foyer, un lieu où je me sens bien, où il n’y a ni lumière agressive, ni inconnus, ni froid. Un lieu où je me sens en sécurité, où je pourrai être à l’écoute de mon corps. Chez moi, je pourrai prendre le temps de gérer le début du travail sans le stress de décider à quel moment aller à la maternité, sans endurer le trajet. Je pourrai aller et venir dans un lieu connu et chaud, gérer ma douleur comme bon me semble sans avoir à supporter un monitoring, pouvoir choisir la position dans laquelle je me sens le mieux, durant le travail jusqu’à l’expulsion. Je pourrai être entourée de personnes que je connais et en qui j’ai confiance, et en nombre réduit. Mon homme et la sage-femme qui nous aura accompagnés.

Bien sûr la première rencontre avec la-dite sage-femme sera déterminante. Ce sera à ce moment seulement que l’on pourra s’engager dans cette démarche, après qu’elle nous aura expliqué sa vision des choses, rassuré Papa-Nature j’espère. Si ça colle entre nous et elle, alors ce sera le début d’une belle aventure qui je l’espère se terminera par une naissance à la maison. Mais qui pourra tout aussi bien terminer à la maternité si tout ne se déroule pas comme prévu.

Accoucher à la maison, cela signifie aussi pour moi : me reposer comme je le souhaite (ce que je n’arrive pas à faire à la maternité – sans compter les visites de l’éventuelle voisine de chambrée), manger les bons petits plats concoctés par mon homme et surtout partager ce grand moment de bonheur avec ma fille aînée (huhu, ça fait bizarre de dire ça). Elle pourra voir son petit frère ou petite sœur dès sa naissance, ou du moins juste après, elle pourra rester avec nous autant de temps qu’elle le souhaite, ne pas être séparée de sa maman, dormir avec nous si elle le souhaite. Bref, partager à part entière  avec nous ce bouleversement. En revanche, je ne souhaite pas qu’elle soit avec nous durant l’accouchement. Certains font le choix de laisser les plus grands y assister, ou rester dans la maison. Je ne le souhaite pas. Elle pourra assister au début du travail mais à partir du moment où ça devient très douloureux, je veux pouvoir exprimer mes émotions, crier si j’en ressens le besoin, sans avoir peur que cela choque ma puce. 

Tout ça, ce sont mes envies, ce sont les raisons qui me font envisager un AAD avec sérénité. Pour moi, c’est plus qu’une envie, c’est un besoin, le besoin de me dire que j’aurais fait de mon mieux pour que la venue au monde de mon enfant soit la plus douce possible. Dans tous les cas, si d’aventure ce projet ne serait pas réalisable pour une raison ou pour une autre, je souhaite si mon état et celui de ma fille le permet, envisager une sortie précoce de la maternité. Soit après les deux heures règlementaires de surveillance ou au pire le lendemain (en fonction de l’heure à laquelle j’aurais accouché). 

Mais Papa-Nature est quelqu’un de cartésien, de terre à terre. Lui dire, voilà, j’ai envie d’accoucher à la maison parce que « tout ça » (lire plus haut), ne suffira pas à le convaincre. Il va me falloir lui prouver par des textes et des rapports médicaux et scientifiques que ce n’est pas prendre un risque inconsidéré (encore une fois si la grossesse se passe bien et qu’il n’y a pas de complications ou de risques connus) que de choisir d’accoucher chez soi. Etudes et rapports à l’appui, le site Naître chez soi explique :  

« D'ailleurs les études sont unanimes : dans le cas d'une grossesse normale, sans complication médicale, les risques liés à un accouchement à domicile programmé avec une sage-femme sont identiques à ceux d'un accouchement en maternité du point de vue de la mortalité. Par contre, comptez donc les « petits gestes » annexes : perfusion, positions, nudité, épisiotomies,forceps, césariennes, nouveaux-nés séparés de leurs mères pour être piqués, aspirés, baignés ... »  
Article dans son intégralité ici.  (Lien vers les études en question en bas de l’article).

Sur le même site (lire ici), on évoque les risques pour la mère liés à l’hémorragie du post-partum. « C’est pour cela que les SF font une sélection des femmes qui peuvent ou pas accoucher à la maison, un taux trop faible d’hémoglobines dans le sang pourra être une contre indication car il augure d’un risque plus important d’hémorragie. »
On y explique également que c’est la sage-femme qui décide selon le profil de la future maman (histoire médicale, profil de grossesse, etc) et son ressenti si  elle accepte d’accompagner le couple dans une démarche d’AAD.
Les contre-indications à un AAD y sont également évoqués : « Selon la « charte de l’AAD » mise en place par l’ANSFL (Association Nationale des Sages-Femmes Libérales) elles ne font pas d’AAD pour des jumeaux, des bébés en siège ou des mamans qui font du diabète gestationnel ou de l’hypertension ».
Le site informe également sur les tarifs, les examens médicaux de l’enfant, les démarches administratives, etc.

Je ne ferai pas la liste de tous les gestes, attitudes, protocoles,  que je ne souhaite pas et qui risquent d’arriver dans une structure hospitalière, nous ferons sans doute un projet de naissance au cas où je devrais accoucher à la maternité. Mais j’ai envie d’imaginer une naissance à visage humain, une naissance où la maman, le papa et le bébé sont respectés, où leurs besoins notamment physiologiques sont respectés. Et je rêve de la première tétée au chaud dans mon lit… Bien sûr, tout ceci ne sera réalisable que si toi, Papa-Nature, tu décides de m'accompagner dans cette aventure. L'avantage, c'est qu'on a le temps d'en reparler...

Ressources :

Un tract d’infos sur l’AAD

Un site fait par une maman ayant accouché à domicile

Le site de l’Association Nationale des Sage-femmes libérales

Accoucher à domicile ? Comparaison France/Pays-Bas



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samedi 20 août 2011

La naissance de Sacha par Amélie - (Le jour où j'ai accouché #1)

Aujourd'hui, je lance une nouvelle rubrique sur mon blog: "Le jour où j'ai accouché". Et c'est Amélie qui me fait le plaisir d'inaugurer cette nouvelle rubrique. Amélie est comme elle se définit elle-même l'heureuse maman de deux p'tits loups de 3 ans (Nino) et 7 mois (Sacha), monitrice de portage et présidente de l'association A portée de Bonheur à Saint-Gervais en Belin (72). Elle a donc gentiment accepté de nous raconter la naissance (expresse!) de son deuxième enfant.



Avant de laisser libre cours à son récit, je lui ai posé quelques questions:


Amélie, comment se sont déroulés ta grossesse, ton suivi de grossesse et dans quel état d'esprit étais-tu?  Beaucoup plus sereine que ma 1ere grossesse, heureuse, épanouie... Je me sentais bien et profitais à fond de mon bidon ... Quand j'ai perdu les eaux je ne m'y attendais pas du tout, je pensais aller jusqu'au bout comme pour mon ainé... Un suivi de grossesse classique mais sans cours de préparation à l'accouchement comme pour ma 1ere grossesse. Je pense qu'on est faite pour accoucher et donc pas besoin "d'apprendre".

Comment imaginais-tu ton accouchement dans l'idéal? Que souhaitais-tu et que ne souhaitais-tu pas faire ou que l'on te fasse? Aviez-vous rédigé un projet de naissance, si oui, que contenait-il en résumé?  Je ne l'imaginais pas en fait j'avais peur, je ne voulais surtout pas revivre ce que j'avais vécu pour Nino donc je ne voulais surtout pas de péri ni épisio (j'avais trop souffert). J
'avais commencé un projet de naissance que je n'ai pas eu le temps de finir.


Comment as-tu vécu cet accouchement au final? Quel a été ton sentiment a posteriori sur ce que tu avais vécu, t'es-tu sentie bien accompagnée? 
Un très beau et grand souvenir, une immense fierté d'avoir reussi a "vivre" cet accouchement... L'équipe était parfaite, je me suis sentie soutenue dans ma démarche et rassurée dans les moments de doute.

Peux-tu préciser à quel terme de ta grossesse tu en étais quand tu as accouché? 38 SA+6

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La Naissance de Sacha

Dimanche 16 janvier:
Nous passons l'après midi à se promener dans les bois, Nino est heureux, il court et s'éclate. Le coucher se passe relativement bien pour une fois, faut dire qu'il est fatigué de notre après midi... Moi, je me sens bien d'avoir pris l'air, fatiguée mais je n'arrive pas à dormir. Je m'endors vers 23h30 en espérant que Nino passera une bonne nuit.

Lundi 17 Janvier:
Il est environ 1h du mat quand je suis réveillée par une sensation d'être mouillée, je me lève, vais aux toilettes et oui je suis bien trempée... Je réveille Adrien en lui disant que je crois avoir fissuré la poche des eaux mais que je suis pas sûre... Je me recouche en pensant m'être peut être fait pipi dessus .
Vers 2h, ça recommence mais c'est vraiment minime, je pense vraiment m'être fait pipi dessus et je me recouche. .
C'est vers 3h30 que je me dis que ça doit être ça, que je suis vraiment en train de perdre les eaux... Je me décide à appeler la mat pour être sure et surtout ne pas faire garder Nino en pleine nuit pour rien.
La sage femme me dit de venir, il est 4h... j'appelle mes grands-parents pour qu'ils viennent chercher Nino .
Je prends donc ma douche et rassemble les affaires.
4h30 mon papy arrive, il restera à la maison en attendant que Nino se lève.

Nous arrivons à la mat vers 5h, je serre les jambes en marchant parce que ça coule... C'est une sensation horrible et désagréable de ne pas contrôler .
La sage femme confirme vite que la poche est fissurée, ensuite début d'une longue série de monitos celui là sera plat comme tous les autres .

En attendant que le travail commence, j'ai le droit à une chambre... il me reste 24h pour éviter le déclenchement et espérer un accouchement comme je le souhaite.
Adrien rentre à la maison, il sera là lorsque Nino se réveillera et moi je prends un petit dèj' avec l'espoir que les contractions commencent .

Cette journée sera très, très longue j'en profite pour me reposer parce que Sacha sera bientôt là...
Les monitos sont toujours plats, mon moral est pas au top, je vois s'éloigner mon accouchement "nature" et le déclenchement se rapproche...

Lundi soir, toujours aucune contraction, Adrien reste avec moi jusqu'à 22h; Il faut dormir, demain Sacha sera là .

Mardi 18 Janvier:
 On vient me réveiller vers 7h, je prends ma douche, attends Adrien et vers 8h une sage femme vient nous chercher pour passer en salle de pré-travail.

C'est parti pour 2h de monito, plat comme tous les autres... Je suis un peu anxieuse...

Avant la fin des 2h, la sage-femme me pose le gel pour le déclenchement puisque de toute façon je suis a 2 et que rien ne se passe...

Il est 9h40, le gel est posé, maintenant il faut attendre 2h pour voir si le col a bougé.
Les contractions commencent peu de temps après, je gère comme je peux, je suis mal et n'arrive pas à trouver un position qui me soulage .

Je sonne la sage-femme, j'en peux plus, les contractions sont intenses... Elle m'aide à m’asseoir, j'ai chaud, je suis mal, elles sont trop intenses...

Je suis toujours assise, à chaque contraction je souffle... Je souffre, j'ai toujours très chaud, j'ai envie de vomir et suis vraiment mal...

Je dis à Adrien d'appeler, j'en peux plus, je veux qu'on me soulage.

Ma tension baisse, elles me rallongent sur le coté, je veux que la sage femme regarde mon col, je veux savoir où j'en suis... Elle ne veut pas, ça risque d'enlever du gel mais je souffre trop, je pleure alors elle regarde en moins d'une heure j'en suis à 4... Elle est très gentille, elle m'encourage et est contente que les choses bougent ...Elle me rassure.

Je souffre toujours autant, je veux la péri, tant pis, je suis a bout, c'est vraiment trop difficile... La sage-femme revient me dire que l'anesthésiste sera là dans trois quart d'heure, c'est une éternité.
 Je dis a Adrien que je ne tiendrais jamais si longtemps, les contractions sont proches, toujours aussi intenses, je me concentre comme je peux et souffle mais ça ne va vraiment pas, Adrien me caresse la main, je l'envoie promener...

Une contraction arrive et ça pousse, il faut que je pousse, ça me soulage... Adrien sonne la sage-femme, elle regarde mon col je suis à dilatation complète et Sacha arrive...

Je crie, j'ai mal, il faut que je pousse... Je suis dans un état second et ne vois même pas Adrien qui fait un malaise, tout le personnel est sur lui et moi, je crie, je hurle, j'ai mal, je veux qu'elle me "coupe" (comme je lui dis). 
La sage femme m'aide a me reconcentrer et a vivre cet accouchement express, je crie, je pousse, la tête est sortie... encore une contraction les épaules passent. Je ne souffre plus je me sens bien, je suis fière parce que j'ai réussi, je l'ai fait, je l'ai eu mon accouchement de rêve... Je suis heureuse.

 Sacha nous a rejoint à 11h57 ce mardi 18 janvier 2011.

Je saurai après que ce n'est pas le gel qui a fait démarrer le travail (il faut 6h environ pour que le gel fasse effet), mais bel et bien Sacha qui avait décidé d'arriver ce jour là.

Amélie et Sacha en JPMBB au retour de la mat'.

Plus d'informations sur l'association A portée de Bonheur que je vous recommande vivement si vous êtes dans la Sarthe, c'est par ici.

Si toi aussi, tu souhaites publier ici "Le jour où tu as accouché", n'hésite pas à m'envoyer un mail à mamanature49@gmail.com.

Un grand merci à Amélie pour avoir partagé ce témoignage avec moi et accepté qu'il soit publié.
Ces mots lui appartiennent, merci de ne pas recopier ce texte.
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